La dissimulation du nombre réel de personnes privées de travail, qu’elles en soient, demandeuses ou non est un vieux combat du système.
En Belgique, on a inventé les formations. Formations-bidon, la plupart du temps, qui ne mènent nulle part, si ce n’est à la réinscription comme demandeur d’emploi.
Le truc, c’est que le chômeur fortement incité, par l’ ONEM (Le pendant wallon du Pôle Emploi) à accepter des formations, sous peine d’être privé d’allocations, est sorti des statistiques, le temps que dure ladite formation.
Cela permet de manipuler allègrement les chiffres et de les rendre présentables. A fortiori, que l’on soustrait également des statistiques, les contrats précaires : intérim, stages, apprentissage, recyclage.
Ce qui est curieux c’est que dans ce pays, pourtant parfaitement "statisticophile" nul ne peut dire combien, il y a de personnes qui n’ayant plus aucun statut social sont livrées à elles-mêmes.