J’ai découvert E&R il y a peu, en m’intéressant à l’engouement qu’avait ma moitié pour le mouvement d’Alain Soral. J’avais quelques préjugés, et sachant que c’étaient justement des préjugés, j’ai cherché à me former ma propre opinion.
A vrai dire, je suis mitigée. Je suis Française, catholique, tradi de sucroît, la pire espèce qui se puisse trouver en matière de fascistes comme tout le monde le sait. Il y a beaucoup de choses que je trouve justes et pertinentes dans ce mouvement, et je pense réellement que Soral a son utilité dans la vie politique.
Mais vraiment... à lire certaines petites choses, je me dis que non, je ne parviendrai jamais à surmonter toutes mes répulsions. Cette espèce de violence latente m’écœure. Se réjouir de la mort d’un homme ? C’est sérieux ? Personne ne vous demande de lui jeter des roses et de verser des larmes hypocrites. Mais à l’inverse, quel intérêt y a-t-il à se réjouir de sa mort ? Que vous ne lui rendiez pas hommage, c’est compréhensible, mais contentez-vous du silence.
Les faibles se vengent, les courageux pardonnent, les grands hommes ignorent. Ne tombez pas dans la bassesse que vous avez pu lui reprocher.