L’animateur de télévision Benoît Duquesne est mort d’une crise cardiaque ce vendredi 4 juillet, à l’âge de 56 ans.
Passé par Europe 1 et TF1 avant de finir sur France 2, ce journaliste à la botte du pouvoir officiait notamment depuis 2001 dans l’émission Complément d’enquête. On se souviendra qu’en 2004, quelques mois après le sketch mémorable du 1er décembre 2003, Duquesne avait consacré un numéro resté célèbre à ce qu’il était désormais convenu, dans les rédactions, d’appeler le « malaise Dieudonné »...
Pour les besoins de ce reportage, Alain Soral avait été cuisiné pendant deux longues heures par un journaliste pour le moins pénible et provocateur. À la suite de cette discussion à bâtons rompus, le polémiste avait expressément refusé que ses propos soient diffusés, en rappelant à Benoît Duquesne que ses prises de position radicalement antisionistes pouvaient mettre sa vie même en danger... Le journaliste, dont le métier consiste à mentir et manipuler, avait sauté sur l’occasion et inséré dans son reportage quelques phrases décontextualisées pour porter préjudice à Alain Soral.
L’émission était diffusée le 20 septembre 2004. Le 28 septembre, l’intellectuel dissident se faisait agresser en pleine séance de dédicaces par un commando de la Ligue de défense juive.
Rappelons également que c’est ce même Benoît Duquesne qui avait piégé Dieudonné au théâtre de la Main d’or fin 2013 en extrayant un enregistrement audio pirate et parfaitement illégal dans lequel figurait notamment la réponse de l’humoriste à Patrick Cohen, qui avait préalablement qualifié Dieudonné de « cerveau malade ».
Une certaine constance dans la malhonnêteté des méthodes doublée d’une prédilection pour les attaques contre ceux qui affolent le système : Benoît Duquesne avait assurément tout d’un futur président du service public.
C’est pourquoi, loin de se joindre aujourd’hui au concert hypocrite de louanges qui résonne dans la presse aux ordres, Alain Soral tient à signaler qu’il se réjouit personnellement de la disparition de Benoît Duquesne, dans laquelle il reconnaît la marque du divin.
La vidéo de l’agression d’Alain Soral (librairie Au Pays de Cocagne, 28 septembre 2004) :