La première grande citation de l’article, tirée de Thomas W. Doane, Bible Myths and Their Parallels in Other Religions, apparaît fort discutable, étant donné que :
1/ Constantin n’a jamais organisé d’immenses vagues sanglantes de conversions forcées :
https://revues.u-bordeaux-montaigne...
« La " coutume de l’Église " n’a pas l’habitude de faire ce qui est contraire à la raison. Sous les règnes des empereurs romains Constantin et Théodose, conseillés respectivement par les évêques Sylvestre et Ambroise, l’Église n’a jamais eu recours à la pratique des baptêmes forcés, alors qu’elle aurait pu parfaitement le faire si cela avait été conforme à la raison et à ses intérêts. »
2/ De même en ce qui concerne la christianisation de la Norvège :
https://pocram.hypotheses.org/1198
« Ici, pas de conquête brutale, pas de conversion forcée massive ni même de grande campagne missionnaire, mais un passage volontaire et progressif du paganisme au christianisme. Au-delà de leur apport pour l’histoire scandinave, les recherches récentes posent un ensemble de questions théoriques et méthodologiques qui présentent un intérêt évident pour les historiens de la conversion. »
Ce qui me semble poser question quant aux éventuelles motivations de l’auteur de cet article, c’est qu’il énumère ensuite avec honnêteté les « six raisons » ... « qui expliqueraient comment cette foi des catacombes devint la foi des basiliques. »
En effet, par le contraste qu’elles présentent avec l’exposé de ces six raisons vertueuses, ces outrances introductives paraissent placées là pour mieux dévaluer ces dernières.
Et cette manipulation se révèle sans fard malgré la séduisante formule de la conclusion :
« Plus tard, lorsque le christianisme se vit maître de l’Empire, il échangea l’humble croix des martyrs contre le glaive des princes, et la fraternité des catacombes contre l’implacable rigueur des tribunaux. »
Car bien entendu, tout en sous-entendu, il s’agit tout simplement d’une perfide allusion à la criminelle Inquisition...