La tendance "sociétale" impose partout des meufs... en politique comme sur scène (en même temps, les deux mondes se confondent), les femmes font dans l’imitation... du pire des mâles.
Gardin, ostracisée pour cause de "ligne franchie" et Felpin en remplaçante d’un supposé humour sympa sociétal. L’une comme l’autre aura son quart d’heure wharolien, plus ou moins extensif selon le contenu de leur pseudo effronterie.
Gardin a-t-elle du talent, comme on nous le répète ici et ailleurs ? Qu’est-ce que le talent, en vrai ? A y bien regarder, et hors propos supposément "scandaleux" de l’une, le talent est davantage du côté de Felpin. Cette dernière démontre par ses sketches qu’elle sait incarner des personnages. C’est cela le talent de comédien. Gardin joue celle qu’elle est depuis le début... d’où son choix de faire dans le vulgaire en robe "Claudine"...
Hormis cette petite analyse personnelle sans réelle importance, je ne me déplacerai ni pour l’une ni pour l’autre. La scène française, malade de sa bien pensance insupportable, est occupée, elle, par un tsunami d’humoristes qui prouvent, si c’était encore nécessaire, que l’esprit théâtral français n’est plus celui "de la troupe" comme le fut celle de Molière, mais celui du "moi, seul(e)" devant un public venu pour, parait-il, "se marrer".
C’est dire si le pays est effectivement gravement malade ! Femmes de lettre ou de l’être paumé ? La réponse est dans la question...