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Blanche Gardin pas morte, miss Laura Felpin

Dans les médias, il n’y a de place que pour un gagnant, par catégorie. Par exemple, Ardisson a toujours souffert d’être dans l’ombre de Drucker, qui lui était en pleine lumière, dieu vivant du divertissement, médiateur entre le bas et le haut. Un grand prêtre, quoi, une sorte de Caïphe contemporain. Mais avec douze bâtons (et pas de pèlerin) comme les douze apôtres sur son compte chaque année.

 

Dans la catégorie humour féminin, Blanche a longtemps écrasé toute concurrence, trop de talent, trop de force, trop d’originalité. À l’occasion d’une sortie sur la guerre de l’armée israélienne contre la population civile de Gaza, avec quelques combattants, pardon, terroristes du Hamas à l’intérieur, Blanche a été punie par les médias aux ordres, qui l’ont vue sortir de la zone autorisée (cul, dépression, provo).

Elle glisse dans le dieudonnisme, chose inacceptable. Un Dieudonné qui a récemment reçu la visite de gendarmes, qui luttent courageusement contre la liberté d’expression, la première des insécurités (pour l’oligarchie).

Voilà pour l’intro, et le contexte. Depuis la disparition de Blanche Gardin, ou plutôt son élimination médiatique, a surgi dans la lumière (artificielle) une certaine Laura Felpin, qui elle a bien saisi le périmètre de la liberté d’expression. En langage populaire, ça donne pas touche aux sujets touchy, et vas-y à donf sur le sociétal, à la Gad Elmaleh. Elle est ici applaudie comme un génie pour son sketch de la vendeuse Séphora.

 

 

Son créneau est simple : exit la DJ du Hamas, et bonjour l’humour inoffensif sociétal bon enfant intergénérationnel. Au moins n’a-t-elle pas volé ses textes, comme un vulgaire Gad Elmaleh. Son auteur a même été montré et félicité dans le public.

On voit que son intronisation comme reine de l’humour se passe chez Drucker, et ce n’est pas un hasard : le Druc valide la goyette, car elle a pigé la consigne. Laura, qui a la reconnaissance du ventre, rit de bon cœur quand Michel, à l’article de la mort, signale qu’« influenceuse décérébrée est un pléonasme ». Une poussette promotionnelle vaut bien un rire forcé !

Pour être honnêtes, on diffuse quand même son banger (l’Alsacienne affirme que le mot est dépassé depuis quatre ans déjà) sur la dame du train, un humour tendre sur les boomers et les nouvelles technologies de communication.

 

 

En toute logique – réaction en chaîne des médias consanguins qui ont reçu la validation oligarchique –, on retrouve Laura chez l’andouille Lemoine, qui rit toute seule de son « explosion de saucisse ». L’émission, écœurante à souhait, est à regarder avec une bonne dose de nux vomica.

Tout se passait formidablement bien pour Laura lorsque soudain, sans prévenir, Blanche revenait dans la place, avec une déclaration ponctuée de traits d’humour. On dirait Dieudo dans ses grandes années, partagé entre meeting politique (l’expression de BHL, qui lui ne fait jamais de meeting...) et sketch, quand il répondait au lobby qui le persécutait. Et qui le persécute toujours, même si ce pauvre Valls a été envoyé très loin, dans les îles, par ses maîtres. On appelle ça le bagne.

 

 

Et là, en trois vannes, Blanche reprend, malgré la résistance acharnée du milieu collabo, sa première place.
Attention à la compromission, Laura : le pacte avec le Druc, c’est du court-termisme. Encore plus dans la période actuelle, qui peut basculer à tout moment.

 

Le grand remplacement dans l’humour

 






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4 Commentaires

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  • #3551531
    Le 2 août à 08:25 par Sev
    Blanche Gardin pas morte, miss Laura Felpin

    La tendance "sociétale" impose partout des meufs... en politique comme sur scène (en même temps, les deux mondes se confondent), les femmes font dans l’imitation... du pire des mâles.

    Gardin, ostracisée pour cause de "ligne franchie" et Felpin en remplaçante d’un supposé humour sympa sociétal. L’une comme l’autre aura son quart d’heure wharolien, plus ou moins extensif selon le contenu de leur pseudo effronterie.

    Gardin a-t-elle du talent, comme on nous le répète ici et ailleurs ? Qu’est-ce que le talent, en vrai ? A y bien regarder, et hors propos supposément "scandaleux" de l’une, le talent est davantage du côté de Felpin. Cette dernière démontre par ses sketches qu’elle sait incarner des personnages. C’est cela le talent de comédien. Gardin joue celle qu’elle est depuis le début... d’où son choix de faire dans le vulgaire en robe "Claudine"...

    Hormis cette petite analyse personnelle sans réelle importance, je ne me déplacerai ni pour l’une ni pour l’autre. La scène française, malade de sa bien pensance insupportable, est occupée, elle, par un tsunami d’humoristes qui prouvent, si c’était encore nécessaire, que l’esprit théâtral français n’est plus celui "de la troupe" comme le fut celle de Molière, mais celui du "moi, seul(e)" devant un public venu pour, parait-il, "se marrer".

    C’est dire si le pays est effectivement gravement malade ! Femmes de lettre ou de l’être paumé ? La réponse est dans la question...

     

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  • #3551532
    Le 2 août à 08:32 par Palm Beach Post : "Cult !"
    Blanche Gardin pas morte, miss Laura Felpin

    "tout le monde rentre"

    c’est une très très grande
    du costaud

    elle envoie grave

    ’faut les épaules, de la carrure
    Blanche a tout ce qu’il faut où il faut

    et en plus, elle est jolie
    agréable à voir

     

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  • #3551540
    Le 2 août à 09:15 par CC
    Blanche Gardin pas morte, miss Laura Felpin

    Le conflit israélo-palestinien n’est pas une lutte de libération contre un oppresseur, mais un théâtre cynique orchestré par les États et les services secrets au service du capital mondial. Depuis la fin de l’étalon-or en 1971, le capitalisme occidental, mené par le dollar, a cherché à neutraliser toute forme d’autonomie politique et économique dans des régions clés comme le Moyen-Orient. Israël, le Hamas, Daech ou le Hezbollah sont vus comme des factions concurrentes mais fonctionnelles à la préservation de l’ordre marchand mondial. Leur conflit ne sert qu’à détourner le prolétariat mondial de sa véritable tâche : abolir l’argent, le salariat et l’État. La montée mondiale des nationalismes n’est, selon cette logique, qu’un rempart contre le retour d’une conscience révolutionnaire communarde. La seule voie d’émancipation est une guerre de classe mondiale sans drapeau ni patrie, pour une Commune universelle.
    Le soutien automatique à la Palestine, au nom de la justice ou du "camp du bien", révèle souvent une posture moraliste et aliénée. En s’identifiant à une cause nationale-religieuse, ce personnage croit dénoncer l’oppression mais renforce des structures archaïques (État, religion, culte du martyr) qui ne libèrent personne. Il exporte un conflit géopolitique dans les rues françaises, créant un clivage horizontal et communautaire, détournant les énergies de toute perspective révolutionnaire en France.
    Cette identification compulsive à une cause étrangère instrumentalise l’histoire française pour l’effacer : la France n’est pas née du Coran ni de la Torah, mais d’une longue lutte populaire mêlant christianisme primitif radical, révoltes paysannes, communes, et insurrections contre l’argent-roi.
    Le Christ incarne une rupture radicale : refus du pouvoir, rejet de l’argent, pardon inconditionnel, égalité absolue, loin des logiques de vengeance héréditaire, de pureté rituelle ou de guerre sainte.
    Or, en nous sommant de choisir entre deux blocs religieux – judaïsme sioniste ou islam politique – l’ordre dominant impose une fausse alternative. C’est l’opposition de deux monothéismes de l’interdiction, deux variantes du Dieu extérieur, patriarcal, vengeur, dont les conflits n’ont pas de fin car ils reposent sur l’idée même de revanche éternelle.
    La vraie rupture c’est refuser tous les camps, et d’œuvrer à la résurgence d’un soulèvement français hors religion, hors État, hors argent, dans la lignée des paysans de 1358, ouvriers de 1871...

     

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  • #3551543
    Le 2 août à 10:15 par FREDERIQUE
    Blanche Gardin pas morte, miss Laura Felpin

    Blanche Gardin, le Courage incarné, l’Honneur au plus haut, la Résistance face à l’ennemi criminel - comme les auteurs apparaissant dans sa vidéo - et merci à E&R d’avoir relayé le tout : il n’y a pas que des kollabos en Sionistan, et vivement le retour de la France libre !!!

    "L"Honneur appartient à ceux qui n’abandonnent jamais la Vérité." - Nelson Mandela

     

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