Belle introduction, typique d’un rapport au corps lucide d’une personne qui a décidé d’être efficace et qui appréhende le corps dans sa réalité, sans tabou confortable.
Cela à un nom : L’Amour vrai.
Le Faux étant basé sur des illusions et menant à des ruptures, de relation de couple ou du corps.
Un corps malade n’est-il pas une rupture du corps avec celui qui l’aime mal, ou pas ?
Peut-on se réconcilier avec son partenaire avec des gélules ou faut-il faire preuve de compréhension et d’acceptation.
Prendre des gélules n’est-ce pas dire à son corps : C’est toi qui a tort, tu ne fais pas ce qu’il faut, tu n’es pas fiable, je vais te punir : tiens prends toi ça. Les effets secondaires on s’en fout, c’est ta faute tu en paieras le prix.
Idem les drogues : Tu n’es pas assez performant, tu ne me suffis pas. Ou bien tu me mets en langueur ou en souffrance, prends toi cette drogue dans les dents parce que c’est ta faute.
Mais souvent dans une relation, quand on accuse l’autre, c’est que c’est nous qui sommes coupables. Et d’une mise au point salvatrice on passe à la mesure coercitive.
Je pense donc que la santé est une histoire d’Amour, donc de respect, d’acceptation des limites de l’autre, de bienveillance, d’effort quotidien.
Tout comme le corps et l’esprit, l’homme et la femme, la Femme et son Utérus, les adultes et les enfants et les personnes âgées, l’Homme et la Nature, l’Homme et l’argent.
Il semblerait que nous vivions une époque où l’Amour est abîmé, toutes les relations perverties, brisées.
N’est-ce dans ces moments là que nous aurions le plus besoin d’être sauvé par l’Amour vrai, l’esprit de Jésus ?
Pour en revenir au sujet particulier, tout comme un arbre est très solide mais à besoin de bonne racines dans un bon terrain, d’être arrosé régulièrement, une relation, avec une autre personne ou avec notre corps, se construit jour après jour. Les coups d’éclats, fête ou traitement à l’hôpital, sont bien sympathiques, mais ne remplacent pas le quotidien.
PS : Merci pour ce texte bien écrit, camarade Béa.