Vous voyez, dans le drame sanglant d’un Malien, clandestin et perdu dans la grisaille d’une république qui n’a plus de nom que la honte — paix à son âme disloquée —, vous voyez un fait divers.
Moi, j’y vois un symptôme. Une fièvre noire qui grimpe dans les artères d’un corps gangrené.
L’assassin ? Un fantôme d’Europe de l’Est, nourri à la mamelle du RSA depuis des générations. Un déchet fabriqué par l’abandon, puis relâché dans les rues comme un molosse sans maître.
Et vous osez parler d’accident ?
Non. C’est une conséquence. Une œuvre signée. Et qui tient le pinceau, sinon cette gauche qui, avec ses airs de vertu dégoulinante, a semé dans la terre le chaos qu’elle feint aujourd’hui de pleurer ?
Ils ont méticuleusement déconstruit.
Ils ont cassé la maison pour la rendre "inclusive", mais n’ont su que bâtir des ruines.
Et maintenant, dans la puanteur du résultat, ils pointent du doigt tout, sauf leur reflet dans le miroir.
Avouez. Ils manipulent la mémoire comme d’autres manipulent les lames.
Comme les faussaires de l’Histoire qui trafiquent les plaies pour mieux régner sur les ruines.
Leurs méthodes ? Ce sont celles des Frères, des coupeurs de gorge, des idéologues de l’ombre : inversion accusatoire, victimisation stratégique, camouflage moral.
Toujours les mêmes stratagèmes. Toujours les mêmes rituels.
Une main sur le cœur, l’autre dans le dos, armée.
Je ne juge pas, moi. Je révèle.
Et quand je parle, la lumière brûle les masques.