Les cultes anciens dont il est question étaient réincarnationistes, comme aujourd’hui les deux tiers de l’humanité ou une bonne moitié. Un des grands subterfuges des monothéismes est la suppression de cette notion dans l’esprits des hommes, qui en viennent ainsi à oublier la chaîne de leurs vies successives, et à combler cet oubli par un attachement excessif à la famille biologique de leur vie présente, en oblitérant de leur conscience le fait qu’autour de la table familiale peuvent bien se trouver des êtres fauteurs des maux qui leur avaient été infligés dans les vies antérieures. Evidemment, ouvrir sa confiance à de tels êtres c’est s’exposer à un grand risque, mais il est difficile de se détacher de cette séquestration dans le temps, à défaut de trouver un autre port d’attache.