Karl Zéro : Émile, victime d’une éducation à la Bétharram ?
26 mars 17:21, par Aliénor
Née en 1953, nous avions une bonne soeur qui dirigeait l’école, et quand je ne pouvais plus manger à la cantine, elle me renfermait dans le noir en dessous de l’escalier de l’entrée que l’on appelait le cachot. Et des claques et coups de règles, on s’en est pris toutes. Elle nous détestait toutes, nous, et les Mauges où nous habitions, et elle nous disait toujours "Mauges, ça veut dire mauvais" car en parole, il y avait aussi de la méchanceté. Ceci dit, les autres soeurs de l’école étaient très gentilles.
C’était comme cela de mon temps, ils avaient des grandes familles et c’était la misère, alors ils mettaient les aînés dans les couvents pour les filles, et les séminaires pour les garçons. Là était le problème, beaucoup n’avaient pas la vocation. Je pense qu’aujourd’hui, ça n’arrivera plus, car les jeunes qui entrent dans les ordres y vont d’eux même par vocation et amour de Dieu.