D’abord, d’où je m’exprime :
1/ j’ai des terres agricoles, ça a son importance
2/ j’habite la campagne
3/ je fais un jardin potager depuis des années
4/ je viens d’une région agricole très riche (cognac/pineau/céréales/melons) et maintenant dans une région de produits niches (truffes/foie gras/noisettes)
==> je rigole à "il suffit de mettre 20 t de matières sèches à l’ha " ... Et tu les prends d’où les 20 t ?
De plus même en oubliant que cela déshabille Pierre ou profit de Paul, il y a quand même une problématique de transport...
==> "les époux Bourguignon" ont dit que... Il aurait été bon qu’une vraie exploitation agricole fonctionne avec leurs principes...
Et sans vivre en fait de formation.
==> "c’est pas important l’écroulement des rendements " . Si c’est grave ça serait juste la fin de l’agriculture en France, l’accaparement par de grosses sociétés qui ensuite auront l’oreille du ministre.
Cela aboutira à des Kolkhozes. Des ouvriers paysans.
Pour moi le seul point non évoqué sur le fil alors qu’il est fondamental c’est le droit foncier, la propriété de la terre.
Nous sommes dans un système aberrant où le paysan vivra sobrement/pauvrement toute sa vie mais partira assis sur un tas d’or. Ce système était bon en effet jusqu’en 1950. Depuis, le fils qui reste à la terre soit doit spolier ses frères et sœurs, soit avoir des parents soucieux de ne pas le submerger de dette...
Là où ça se passe bien c’est quand les parents ont déjà une ferme qui marche très bien et qu’ils pourront satisfaire à la demande et aux règles d’héritages.
Je proposerais un système de baux emphytéotiques de 80 ans. La terre étant à l’Etat qui la laisserait à celui qui la cultive. Système très banal hors de France.