Je ressens de la pitié pour ces pauvres Noirs dont la souffrance dure depuis des siècles. Leur continent fait aujourd’hui penser à un nègre enchainé, étalé sur le sol d’une plantation de coton, et qu’on rouerait de coups de peur qu’il n’ait la force de se libérer. Trahis chaque jour par ceux qui portent leur couleur, bien qu’ayant des slogans aux sonorités agréables, on peut penser ici à la "politique" du "yes-we-can-isme". Ils avaient choisi un homme n’ayant pas leur teint, et lui avaient donné le titre de Roi des Rois d’Afrique. Un homme ayant sans doute ses fautes et ses défauts, mais un homme qui leur avait tout de même donné leur Mandela et leur premier satellite... Et aujourd’hui c’est leur Roi que l’on veut mettre à genoux.