Il y a eut trois étapes pour arriver au "développement personnel pour tous".
1/ Il y avait, avant, le curé à qui l’on pouvait aller parler, se confesser, se soulager l’esprit. On allait prier, demander à Dieu (au ciel, quoi...) de nous pardonner ou de nous aider et l’on repartait regaillardi pour quelques temps. La Foi soulève des montagnes, on le sait.
2/ L’éradication du catholicisme et de ses pratiques a laissé un vide dans lequel s’est engouffré la psychanalyse. Pseudo science qui prétend, non pas vous soigner (ce serait grossier...) mais expliquer les traumas, les incompétences par la sexualité (oui, Freud était obsédé par le sexe et le mystère féminin !).
3/ Le nouvel âge (ou new age) qui a pris la place de la psychanalyse trop intello et jamais concrète. Cette nouvelle mode va très bien aux individus paumés de notre post modernité. Isolé, éloigné du groupe famille, peureux et infantilisé, le "nouvel homme" du développement personnel cherche par tous les moyens à s’épanouir.
Pas de bol, le "coaching" pour tout et n’importe quoi est un boulevard pour les opportunistes qui effectivement y voient un petit marché juteux. Ce qui est assez rigolo c’est que la plupart des "coaches" ont eux-mêmes pas mal de problèmes non résolus. Comme on dit : "les conseilleurs ne sont pas les payeurs !", mais en revanche, on les paye... et cher !
Connais-toi toi-même et tu connaitras l’univers et les dieux. Cette saine maxime n’est pas de Platon ni de Socrate mais d’un inconnu qui l’a gravée au fronton du temple de Delphe. Elle est toujours d’actualité :-)