Quotas obligatoires de femmes dans la Fonction Publique
2 février 2011 17:40, par Nicolas R.La "féminisation de la fonction publique" et tous les problèmes que cela engendre ... cela me fait penser à ce témoignage d’un médecin militaire, lu tout récemment sur le blog "Secret Défense" de Libération ; en voici un extrait :
26/10/2010
Afghanistan : les "toubibs" s’expriment dans le Quotidien du médecinLe Quotidien du médecin publie aujourd’hui une enquête sur les médecins militaires français face à l’Afghanistan. Voici des extraits de leurs témoignages.
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« Nous observons une raréfaction du nombre des médecins disponibles, conséquence de la féminisation du service. La pression se fait sentir d’autant plus sur les médecins hommes. Maintenant, si pour remplir sa mission de médecin militaire, je dois exposer ma vie et être tué, il faut l’accepter par avance. Sans être une tête brûlée, cela fait partie du contrat à honorer. »
« Pour éviter de se retrouver en Afghanistan, certains mettent en avant des problèmes de conjugopathie, ainsi que des soucis liés aux enfants. Mais cela ne fait que repousser le départ de quelque temps. D’autres se font mettre en congé-maladie. Deux cas de démission ont aussi été évoqués."
"Le problème le plus massif découle de la féminisation du SSA*. Ceux d’entre nous qui partent en OMLT (Operational Monitoring Liaison Team) sont susceptibles d’être intégrés à l’armée afghane et les femmes en sont exclues. D’autre part, dans les missions de GTIA (groupement tactique interarmes), assez physiques, les femmes sont peu nombreuses. On ne sollicite donc, principalement, que le vivier masculin. Et ce sont toujours les mêmes qui s’y collent. Cela crée un problème, sur lequel nous avions alerté la direction centrale il y a dix ans, en demandant l’instauration de quotas, ou d’épreuves de sélection physique au concours. Maintenant, c’est trop tard, nous avons le nez dedans. »
« J’ai servi précédemment dans la Légion et dans les paras. J’ai fait la guerre du Golfe. En Afghanistan, le niveau de risque est supérieur à celui de la Nouvelle-Calédonie, l’éventualité de revenir d’un théâtre comme celui-là entre quatre planches n’est pas exclue. Mais nous sommes formés pour le prendre et l’assumer. Si un médecin militaire n’est pas d’accord, il faut qu’il change de métier. »
Rédigé le 26/10/2010 à 19:02
* : SSA = Service de Santé des Armées
(source : http://secretdefense.blogs.liberati...)