Même dans la vérité, ils veulent en récolter quelque chose. Pas des cacahuètes mais le nectar du nectar : qu’on les range parmi les véridiques ! MDR un véridique appartient déjà à une belle famille, à une belle race ! Ce qui est beau et noble dit toujours la vérité. Le degré de véracité d’une vérité, comme le faisait comprendre les Grecs et toute race aristocratique, n’est donné que par les aristocrates eux-mêmes, entre eux.
Voilà le but. Car si Saddam Hussein avait réellement des armes terribles, les USA, qui s’entourent de 100000 boucliers pour s’attaquer à une mouche, n’auraient même pas bougé... Contrairement aux Romains, mais comme la Judée, le Ricain ne cherche pas un grand adversaire. Pas même un moyen ou un petit. Cela doit être facile, très facile. Des enfants, un pays ruiné, épuisé, lessivé après 10 ans d’embargo inhumain, et sans alliés ! Voilà le profil de l’adversaire idéal chez ces gens.
Tout avait été, en fait, préparé. Et avec l’assistance de l’ONU, ce bazar pour les « belles âmes ». Pas un secret : Hans Blix, reçu par Ardisson (!) pour y jouer un Pee Wee qui ne savait pas, servait le renseignement américain... Quand il a terminé ses rapports et a conclu qu’il n’y avait pas d’armes, ils - les Ricains, ces poltrons, l’envoyaient même dans le désert pour aller voir une chiotte dans une cabane en bois ! « On ne sait jamais ! » - lui ont demandé de rentrer : « mission terminée, Irak sécurisé. On peut y aller. ».
Conclusion : ils ont été, non à cause de « mensonges internes », d’« erreurs internes » ou je ne sais quel baratin pour préserver « la grandeur générale » de cette culture grotesque, mais parce que l’Irak ne présentait plus aucune contrainte... Il faut préserver l’acteur américain dans le tournage des cascades et autre scène dangereuse.