Si j’ai bien compris, la question d’une nouvelle religion (la Shoah) ne serait pas valable pour accuser Soral car il n’y a pas eu de consécration officielle. De plus, le blasphème est apparemment autorisé envers la religion alors que l’injure envers les fidèles est prohibée.
Ensuite, il s’agirait de repousser l’adversaire dans ses retranchements en demandant des comptes sur les caractéristiques de culte que la Shoah semble posséder, même entre les instances juridiques.
Cependant, je crains que la réponse ne soit tout simplement que ceci n’est pas le cas et que le geste de Soral ne représente rien d’autre selon la cour qu’une injure de nature antisémite envers les victimes juives de la 2ème Guerre Mondiale. C’est-à-dire que Soral exprimerait un réjouissement par son geste du sort des Juifs de l’époque.
Dans ce cas, nous nous retrouvons tout de même face à une ambigüité lourde de sens : Soral dit que ce geste signifie son insoumission envers un puissant système de propagande alors que le jugement rendu dit que le geste à trait à une discrimination raciale.
Le verdict est donc une interprétation, et une interprétation qui plus est qui va à l’encontre du témoignage de l’accusé : la Justice peut-elle être aussi éhontément arbitraire et subjective ? Sur quels éléments se base-t-elle pour trancher de telle manière malgré la parole de l’accusé ?
Il existe des heures de vidéo -qui sont publiques- dans lesquelles Soral exprime son opinion, qui est que la réalité de la persécution des Juifs avant et pendant la 2ème Guerre Mondiale a été et est toujours utilisée comme un instrument de propagande au service de l’idéologie sioniste. Ceci est une opinion politique, dont l’expression est légale, et qui est d’ailleurs partagée par d’autres (voir "L’Industrie de L’Holocauste", Norman Finkelstein).
Je considère que ces heures de vidéo sont des preuves matérielles indéniables demontrant que la Quenelle de Berlin est un geste de contestation politique et non un geste raciste.