Sur le marché du Desktop, avec des systèmes GNU/Linux (Ubuntu, Linux Mint...) très performants et aujourd’hui aussi accessibles au commun des mortels, existe-t-il encore ne serait-ce qu’une seule bonne raison d’acheter du logiciel propriétaire ?

Sur le marché du SmartPhone, avec l’énorme succès planétaire d’Android et maintenant l’avènement du Ubuntu Phone, existe-t-il encore ne serait-ce qu’une seule bonne raison d’acheter du logiciel propriétaire ?
(et pourtant, je suis loin d’être un fan d’Android...)

Bref... en comptant les serveurs, les PC et les SmartPhones, Linux est déjà aujourd’hui le premier OS au monde en terme de répartition. Et cela ne fait que commencer...

De toute facon, sur la longue durée, plus les systèmes seront interconnectés et interdépendants, plus l’avantage ira vers le logiciel libre car, rien que techniquement, il offrira toujours une flexibilité et une ouverture supplémentaire au logiciel propriétaire et intrinsèquement fermé (limité, par définition).

A l’avenir, les consoles de jeux et une bonne partie des PC vont disparaître car ils seront remplacés par les "Super-SmartPhone" capables de tout faire (ton PC dans la poche).

Donc... dans quelques années, quelle stratégie restera-t-il à Microsoft ?

1.
Faire du Google, c’est-à-dire ouvrir son code source pour attirer les développeurs. Quelles conséquences pour l’entreprise ? (Google est déjà tellement loin devant...)

2.
Faire du Apple, c’est-à-dire vendre le logiciel ET le matériel. Mais quelle part de marché lui restera-t-il alors ?
Vu la tendance de plus en plus marquée à vouloir bloquer le BIOS pour empêcher l’installation d’autres OS, il semble bien que Microsoft finira par faire du Apple.

Pour l’instant, Microsoft vit simplement sur les succès de son passé et les habitudes de ses utilisateurs. C’était l’entreprise qui a révolutionné l’informatique dans les années 90, début 2000. Mais pour le futur, je ne vois pas comment elle pourra continuer à garder son modèle économique viable, même à coup de marketing et de ficellage du marché... Franchement, je vois pas, c’est simplement dépassé...