Alain Soral contre Jean-Marc Moskowicz : compte-rendu de l’audience du 4 mars 2015
9 mars 2015 10:47, par Erdoval
Ce procès est la preuve d’un acharnement judiciaire orchestré contre Soral et Dieudonné. Contentieux pénal, administratif et maintenant civil. Il s’agit de traîner en justice pour fatiguer les intéressés, car une mise en cause judiciaire est toujours une sorte d’épreuve. Cela permet aussi d’entretenir une atmosphère de soufre autour de ces personnes, dont les paroles et faits et gestes sont sans cesse considérés comme étant attentatoires à des valeurs communes, à la bienséance et surtout à la bien-pensance. Tout faire pour mettre en cause publiquement et espérer discréditer et affaiblir. C’est aussi se mettre dans la position de l’offensé pour s’attribuer une respectabilité factice. Mais cette prodécure vise autre chose : elle vise à ouvrir une brèche judiciaire sur le terrain d’internet s’inscrivant dans la recherche de limitations à la liberté au nom de la protection de la vie privée. Tout faire pour que les turpitudes de certains restent cachées du grand public, si possible avec la bénédiction de la justice. C’est ce qui compte plus que le gain immédiat attendu. Mon impression est que cela produit plutôt l’effet contraire : cela nuit plus aux demandeurs qu’aux défendeurs, quel que soit d’ailleurs le résultat des procédures. Dans la présente affaire les prétentions du demandeur me paraissent devoir être déboutées. Mais le coup aura été tenté ! Ils recommenceront, n’en doutons pas, sauf si la justice fait en sorte de les décourager. Ce qu’elle devrait faire car il lui appartient de protéger son bon fonctionnement en sanctionnant les recours judiciaires abusifs. La justice a en effet d’autres chats à fouetter.