Hassan Nasrallah : Israël ne craint rien de l’État islamique
21 février 2015 19:27, par depassgeIl y a beaucoup d’intervenants ici, qui parlent avec une légèreté déconcertante, on dirait qu’ils viennent d’une autre planète. La tête complètement enfoncée dans le sable de leurs désirs brumeux que la référence à l’islam a du mal à cacher. La référence aux expédients à l’emporte-pièce est tellement monnaie courante qu’on ce demande s’ils ne sont pas dans le dénie de leur propre humanité.
Celui-ci sans rechigner annonce tout de go que c’est la Syrie qui a signé avec Israël une paix séparée, alors que c’était l’Egypte pour récupérer le Sinaï après la guerre d’octobre 1973. Et tout juste après est né le front de refus regroupant tous les pays qui étaient pour une négociation globale et pour une paix durable avec Israël sur la base des frontières de 1967. Parmi ces pays, il y avait l’OLP, la Syrie, l’Irak, La Lybie et L’Algérie pour l’essentiel. L’Arabie Saoudite, le Maroc, la Jordanie… étaient soit neutre soit du côté de l’Egypte. Les pays du golfe n’émergeaient pas encore et n’était d’aucune importance à l’époque à part le Kuwait sur presque aucun plan. C’est le choc pétrolier de 1973, qui a favorisé leur émergence pour faire un contrepoids au reste du monde arabe.
Celui-ci dit que les dirigeants de l’état islamique avaient fait vœux de libérer la Palestine, (et ce bien sur après avoir détruit le monde arabe et musulman).
Pour terminer, Nasrallah voit juste indépendamment du fait qu’il soit chiite. Quand quelqu’un est incapable de décerner le bien en une personne indépendamment de ce qu’elle est, de la couleur de sa peau, de son sexe, de sa religion ou de sa nationalité est un être grégaire et l’argument lui sert uniquement d’oriflamme ou de bannière. On ne peut que constater que c’est bien triste.
Remerciements à Tuba, paramesh et delage et surtout à l’Équipe E&R pour qui cela ne doit pas être facile de nager à contre-courant des courants nihilistes et rébarbatifs dont la devise est nier pour nier.