Libye : les milices perdent du terrain, l’Algérie hostile à une intervention internationale
4 janvier 2015 19:47, par AnonymeJe pense que notre MAE M. Lamamra n’a atteint aucun objectif dans ce dossier-là, ni dans le dossier de notre première cause nationale « le Sahara ».
Au mois de décembre 2014, coup sur coup :
Malgré les millions de dollars d’aides annuelles accordées par notre pays, le Groupe des Cinq du Sahel (G5 Sahel) - Tchad, Mali, Mauritanie, Burkina Faso et Niger – nous font faux-bond et réclament une intervention internationale « pour neutraliser les groupes armés » en Libye, en s’alignant sur la France (et le Maroc).
L’ONU conforte la partie marocaine sur la question du Sahara.
Les pays membres du Conseil de coopération du Golfe renouvellent leur soutien au Maroc sur la question du Sahara.
Le Président américain appose sa signature sur le document portant promulgation de la loi des finances au titre de l’année 2015 votée par le Congrès. Ce document consolide l’aide apportée par l’Administration Obama pour le développement "des provinces sahariennes du Maroc" et affirme qu’elle sera mise en place par le Congrès via les branches exécutive et législative du gouvernement des États-Unis.
Et ce n’est pas fini !
Où va notre diplomatie ?
Les mauvaises langues s’amusent à dire : Si avec beaucoup d’argent, la diplomatie algérienne n’arrive à rien, comment peut-elle y arriver avec un budget qui se réduit comme une peau de chagrin ?
D’autres mauvaises langues affirment que certains lobbies et ONG mercantiles ne font que profiter de la grande générosité de notre diplomatie, qu’ils considèrent comme une bonne vache à lait ! Sommes-nous à ce point les dindons de la farce d’un jeu qui nous dépasse ?
Attention, le prix du baril est en chute libre ! L’argent étant le nerf de la guerre, il est urgent de trouver d’autres ressources. Sinon, nous serons tout près d’une défaite décisive dans la région. Il faut affirmer notre détermination, ne pas lâcher, même au prix de notre développement économique et de la paix sociale des Algériens. Notre position de grande puissance africaine passe avant tout, puisque c’est cela qui fait la grandeur de notre pays dans le Maghreb, en Afrique et auprès des Nations Unies.