Si j’étais cubain, je me méfierais de Barack Obomba comme de la peste. En plus de six ans de pouvoir, le maître de la Maison Blanche n’a fait que poursuivre la politique étrangère de ses prédécesseurs, celle d’un militaro-capitalisme ravageur et cupide, dont on ne cesse de voir les effets désastreux, que ce soit par exemple en Lybie, en Syrie, en Ukraine ou encore tout récemment en Russie. Si Obomba avait le moindre respect de la souveraineté de Cuba, il pourrait commencer par offrir, sans aucune contrepartie, la fermeture immédiate de la base navale américaine de Guantanamo implantée sur l’île depuis... 1898 !!!
Cuba est un pays plutôt pauvre, mais qui a su malgré tout développer un des meilleurs systèmes éducatifs au monde (dixit la Banque mondiale, pourtant dirigée par le juif néoconservateur Robert Zoellick), certainement le meilleur de toutes les Caraïbes et même de toute l’Amérique Latine. Son budget représente plus de 20% du PIB. Dans ce domaine, l’excellence cubaine est comparable à celles de la Finlande ou du Danemark.
Cuba bénéficie aussi d’un remarquable système de santé dont les Etats-Unis devraient s’inspirer, ne serait-ce que pour combattre l’obésité de leur population, une obésité qui symbolise tous les excès du pays de l’Oncle Sam...
Cuba jouit également d’un système agricole durable, - ce qui fait probablement rager les dirigeants de Monsanto. J’imagine que l’espérance de vie des abeilles castristes est très supérieure à celle de leurs soeurs des plaines céréalières d’Amérique.
Espérons que Cuba puisse résister à l’obombamisation de la planète. Patria o muerte, venceremos !