On a les dirigeants qu’on mérite. Celui-là est parfaitement représentatif de la réalité du syndicalisme dans ce bobinard truqué de la cave au grenier. Il y a une érosion telle des principes élémentaires de fonctionnement efficace d’une organisation sociale si élémentaire qu’elle puisse être (et on est déjà tombé très bas), qu’en dernier ressort, on va finir par constater qu’il n’y aura bientôt plus d’autres solutions que les plus dramatiques. Ces péripéties sont fondamentalement sans importance ; mais sont des symptômes révélateurs et annonciateurs. On est dans une situation qui n’est pas sans rappeler, à bien des égards, celle qu’a vécue la France vers la fin des années 50 du Second Empire. Se sont les acteurs qui sont nouveaux, pas ce qu’ils jouent. Quant à l’épilogue, il est connu d’avance, c’est de cela que traitent essentiellement nos ’Livres d’Histoire’. Décidément, le bipède n’apprend rien...