Gone Girl ou le pouvoir des femmes
26 octobre 2014 23:23, par Mansur
Mais bien sûr, la dictature féministe actuelle est la faute des païens... Pour ça que les régions françaises les plus chrétiennes sont les plus féministes et gauchistes (lire Le Mystère Français, Emmanuel Todd, Hervé Le Bras), que le féminisme gangrène toutes les sociétés chrétiennes de la Scandinavie à l’Amérique du sud, que les militants progressistes justifient systématiquement leurs abjections par des arguments d’essence chrétienne (amour, compassion, égalité)...
En réalité, c’est précisément l’héritage païen romano-germanique qui a permis à l’Occident de ne pas être ramolli par le christianisme, jusqu’à ce qu’on le range au placard suite aux guerres mondiales qui ont montré l’horreur vers laquelle l’excès de virilité peut mener... Ce qui permit aux valeurs chrétiennes de triompher définitivement. Comment ne pas voir le chrétien chez l’antiraciste qui défend l’immigration au nom de la compassion et l’amour du prochain ? Chez le militant LGBT justifiant le mariage pour tous au nom de l’amour ? Chez la féministe castratrice revendiquant le droit d’aller nue en public au nom de la lutte contre l’immonde concupiscence masculine contraire à l’amour ?
A ceux qui me rétorqueront que c’est la franc-maçonnerie qui est l’origine du gauchisme féministe actuellement dominant en Occident, pensez vous sincèrement qu’on puisse amorcer un tel bouleversement culturel sans se baser sur un socle civilisationnel préexistant ?
Ce qui fit la grandeur de l’Occident, c’était l’équilibre entre virilité et féminité, la première étant incarnée par l’héritage romain et germanique (Raison, guerre, désir viril), et la seconde par le christianisme (amour, compassion, pacifisme, dévotion mariale matriarcale).
Cet équilibre rompu, l’Occident se noie désormais dans le désordre féminin, tandis que d’autres civilisations végètent depuis des siècles dans la sauvagerie phallocrate (regardez plus au sud...).