Pourquoi la musique non tonale ne parvient-elle pas à capter l’attention du public ?
La réponse n’est pas à trouver dans une quelconque idéologie réactionnaire aux relents anti-mites , ni dans la paresse supposée du public . Il faut pour le comprendre s’intéresser aux HARMONIQUES NATURELLES , c’est à dire aux données scientifiques de base qui fondent notre harmonie classique .
Un bon vieil accord DO MI SOL fera toujours autorité , pour la bonne raison que le MI et le SOL qui accompagnent le DO sont naturellement contenus dans ce Do initial , à titre d’harmoniques . D’autres notes apparaissent ensuite de façon plus atténuée , mais la nature ( ou notre Seigneur ) a favorisé nettement le MI et le SOL comme compères idéaux du DO .
Tout le talent du compositeur consiste à contourner savamment cette règle tout en la connaissant parfaitement , à faire alterner des enchainements harmoniques volontairement dissonants avec des passages plus stables et attendus .
C’est l’art de la "tension-résolution " pratiqué par les jazzmen . Trop de tension fait fuir le public ; aucune tension l’endort . Tout est dans l’équilibre .
Que les sceptiques essaient de régaler leurs amis avec un DO MI SOL# plus de 5 secondes .
En matière de rythme , aucun DJ ne se risquerait à faire sauter au plafond toute une salle des fêtes avec un rythme à 3 ou 5 temps . Mission impossible . Seul
" four on the floor" est efficace .
Excellente conférence , qui allie la maitrise instrumentale à la clarté du discours .
De l’éducation populaire de haut niveau .