Ils n’ont pas besoin de ces quatre bestiaux pour menacer Taiwan. De plus si l’on en croit la description 4 engins capables de transporter chacun 2 chars d’assaut, soit 8 en tout c’est un chouïa léger pour l’invasion d’une île de 37 000 km² et 23 millions d’habitants ! Je crois même que 4 de ces engins ne pourraient pas menacer la Corse !
Ces bestiaux servent pour les missions commandos rapides contre des cibles de taille moyenne.
Actuellement il ne ne semble pas vraiment avoir de tension entre Taiwan et la Chine. Le business entre les oligarchies industrielles chinoises et taïwanaises se portent bien. Le seul accroc c’est que les affaires se font au détriment des petites gens à Taiwan. En effet afin de permettre l’ouverture du marché chinois aux industriels taïwanais le gouvernement de Taïwan en contre-partie commence à ouvrir progressivement son propre marché intérieur aux importations chinoises dans divers secteurs, ceux les moins aptes à se défendre et faire du lobbying, notamment celui agricole. Or il est difficile pour les secteurs concernés d’encaisser la concurrence d’un pays continent comme la Chine dont la main d’oeuvre doit être quelque chose comme deux fois moins chère qu’à Taïwan. En d’autres termes nous constatons les mêmes problèmes qu’ailleurs dans le monde ! Les politicards détruisent le tissu économique national tissé par les micros et moyennes entreprises détenus par les petites gens afin de satisfaire les intérêts de l’oligarchie industrielle.
En dernière instance un industriel n’a rien de plus qu’un mercanti qui a su tirer profit de la révolution industrielle et technologique. Ce qui nous le rend plus sympathique que le banquier c’est que d’une part notre sacro-saint confort auquel nous sommes tant attaché dépend en grande part de l’industrie. D’autre part du fait de son activité qui ne peut faire fi des contraintes du réel l’industriel semble être un type plus rationnel, plus terre à terre...mais en fin de compte c’est un enculé qui ne vaut guère mieux que les banquiers et qu’il est nécessaire de tenir par les couilles grâce à un pouvoir fort à la Poutine.