Entretien avec Bruno Gollnisch sur la Syrie
6 septembre 2013 16:29, par glami
Peut-on imaginer plus éloquente illustration du délire que nous vivons ? À Clermont-Ferrand, 350 sans-abri ont dû camper dans la rue parce que l’Anef, l’association qui gère localement le 115 – le numéro d’urgence du relogement – n’a plus assez d’argent pour payer leurs nuitées d’hôtel. Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres. Le constat est général en France car l’État ne rembourse pas ce qu’il doit. Cette crise du relogement est remontée jusqu’à la ministre Cecile Duflot qui a dû reconnaître “un dysfonctionnement de paiement pendant six mois”. La défaillance gouvernementale en matière de domicile promis à tous, a lieu au moment où le nouveau Tartarin de l’Élysée veut dilapider des millions d’euros dans une offensive qu’il mène seul en Europe, en satellite zélé des États-Unis. Il n’a pas d’argent pour faire du social, mais il en a pour faire la guerre. Pas d’argent pour aider à survivre, mais assez pour semer la mort. Comme pour son prédécesseur, la vanité du politicien promu chef des armées le pousse à prouver sa virilité par une nouvelle agression.