Le FN du 20éme siécle dénonçait l’imposture du clivage gauche droite.
C’est précisement cet aspect qui à fait le succés de Marine Le pen quant elle a repris la barre.
Elle affichait autant des principes de gauche que de droite.
C’est pour ça que j’étais prés à suivre il y a quelques années.
Mais aujourd’hui, il semble que le FN qui prépare les prochains scruttins, soit en train de devenir un parti de droite nouveau, mais traditionnel.
Il semble avoir attiré vers lui un partie grandissante de cadres de droite exclusivement.
A part quelques exceptions, largement mis en avant, la stratégie et l’idéologie sont de la droite la plus classique.
Ne laissant que peu de place à ceux qui viendraient de gauche et qui ont cru au ni droite, ni gauche proclamé.
Je ne suis pas de gauche, je ne suis pas de droite.
Je veux la sécurité mais pas le sécuritarisme de droite.
Je veux l’odre mais pas l’autoritarisme de droite.
Je veux la justice sans l’égalitarisme de gauche.
Je veux la liberté sans le libertarisme de gauche.
Je n’ai pas trouvé ce mélange autrement qu’en paroles et en principes dans la communication.
Derriére des têtes de gondoles comme philipot ou engelmann par exemple, le discours reste exclusivement de droite.
S’en prendre au banquiers, que plus personne ne défend ouvertement, ne suffira pas à attirer durablement vers soi des élécteurs qui se definissent comme etant de gauche.
Cette stratégie va conduire à les repousser vers mélanchon pour nous jouer gauche contre droite au bout du compte.
La subversion ayant quitté le mouvement, je l’ai quitté aussi.
Dans une éléction, ceux qui perdent toujours, se sont les militants du gagnant.
C’est toujours eux qui payent la note.
Ils s’investissent en temps et en argent.
Et au bout du compte, une fois passé la fête de la victoire.
Ils disparaissent des radars de celui qu’ils ont élu.
Ca marche à tout les coups, vous pouvez vérifier.
Demandez à ceux qui se sont levé à l’appel à la valeur travail de sarkozy 2007, ou aux énnemis de la finance de hollande 2012.
Les militants du FN seront les dindons de la farce à leur tour.
Ce qu’il devient peu à peu l’annonce.
Si elle est élu, ils n’auront pas ce qu’ils croient reçevoir.
Aujourd’hui, la question n’est plus de savoir si le FN va arriver à son but.
C’est ce qui se passera aprés, une fois qu’il aura déçu.