Le chef du Hezbollah affirme que la Syrie est menacée de partition
4 janvier 2013 02:40, par OdalisqueLe Hezbollah m’impressionne chaque jour un peu plus. Il est assez clair que Nasrallah, qui est l’un des leaders les plus charismatiques du monde arabe, a les reins solides. La puissance de cette alliance réside surtout dans cet honneur cultivé par les vrais résistants à l’Empire. Je suis très heureuse de constater que certaines valeurs fondamentales sont mises de l’avant par Nasrallah et le Hezbollah. Ce commentaire peut effectivement sembler HORS SUJET, mais pas totalement. En fait, je suis quasi-surprise de constater l’endurance de ces partis dits de résistance malgré toute l’intoxication médiatique et toutes les tentatives de les renverser. C’est que le Hezbollah a obtenu l’étiquette de parti islamiste/radical, mais il y a toute une littérature sérieuse qui dément ce mensonge.
Comme il est écrit dans l’article, cela fait 21 mois que le régime d’Assad est debout malgré un chaos manifeste et malgré des campagnes médiatiques qui diabolisent sans vergogne le gouvernement syrien. Aussi, on expose le rôle de la Turquie qui est le trait d’union entre l’Empire et l’ASL. Je n’arrive tout simplement pas à comprendre cette erreur géostratégique de la part du gouvernement d’Erdogan. Comment peut-il concevoir le fait de fragiliser la région en collaborant avec l’axe américano-sioniste. La Turquie va encore une fois périr comme une chienne affamée. Si le spectre de l’Empire Ottoman déchu plane toujours sur leurs têtes, c’est à eux de choisir de meilleures alliances. Ce qui est décevant est cette manie d’entretenir des conflits ataviques entre sunnites et chiites (et j’en passe). Je crois que la source du problème vient de là. Cette tendance pathologique de toujours vouloir entretenir des divisions religieuses lamentables qui regardent surtout les théologiens. Parce qu’au bout du compte, tout est une question de légitimité et cette légitimité provient de la source fondamentale de ce conflit qui est religieuse (en partie). Le Hezbollah reste donc debout et c’est ce qui irrite les sunnites dépourvus de personnalité et qui ont soif de pseudo-pouvoir octroyé par leurs maîtres. Politiquement, ça reste une victoire psychologique de l’axe Hezbollah-Syrie-Iran.