J’aimerais intervenir sur plusieurs points ; aussi, ne m’en veuillez pas sur l’aspect décousu de ce qui suit...
1. Logiciel libre vs proriétaire
Je connais suffisament Linux pour m’y être impliqué pendant des années et, cependant, je tourne quotidiennement sous Windows. Si un système GNU/Linux est clairement adapté au PC de Mme Michu qui se sontente de surfer ou de mater des vidéos, il ne l’est pas forcément pour un utilisateur plus exigeant. Que cela soit dit... et accepté comme tel par les partisants du logiciel libre.
Ceci étant, il est évident que dans le cadre de l’éducation, une informatique basée sur GNU/Linux serait la bienvenue ; à la fois en termes de coûts et de tranquilité d’esprit. Il est clair que si l’école se met à investir dans du Microsoft, on pourra assurément parler de corruption, plus que que de bon sens.
2. L’éducation par l’informatique
A mon humble avis, la transmission d’un savoir devrait passer par l’intermédiaire d’un "Maître", malheureusement remplacé depuis longtemps par un simple professeur qui se met en porte à faux avec sa hierarchie dès qu’il s’écarte des méthodes d’enseignement imposées par le système.
Les réformes successives de l’EN ont peu à peu transformé les profs en robots pour contribuer à l’abaissement général du niveau d’éducation. Il est donc parfaitement logique que le "progrès" consiste à remplacer ces humains par des machines.
3. Microsoft dans nos écoles ; une simple histoire de fric ?
Je ne crois pas, non ; même si l’appât du gain est une réalité.
Il y a forcément une idéologie malsaine qui incite ces obsédés du contrôle à faire main basse sur l’éducation. Mais au delà du contrôle de ce qui entre dans la tête des élèves, il y a aussi la question du contrôle de leurs réactions. Identifier les tendances de chacun, en créer un profil dès le plus jeune âge, est un des piliers essentiels d’un monde typiquement orwellien.