Un curé italien lie criminalité et féminité
31 décembre 2012 01:03, par FrédérickCertains thèmes sont très chatouilleux !
C’est toujours fascinant d’analyser les commentaires de ceux qui régurgitent l’idéologie dominante.
On y retrouvent toujours le même fond et la même forme : ton ulcéré, grands émois, arguments accusateurs et intimidants, déclarations caricaturales, insinuations déloyales, propos calomnieux, etc...
Ici on a eu droit pêle-mêle à :
"détestation des femmes"
"frustrés"
"maniaques"
"hypocrisie"
"Pauvres petits mecs"
"rancune tenace envers la femme"
"dégénérés du bulbe"
"comportement meurt-de-faim"
"méninges bien embrumées"
"estropiés de la virilité"
"pédophiles"
"détraqués"
"salafistes"
"beaucoup ressemblent à des DSK"
"pudibonderie"
"puceaux"
"y a pas besoin de violer une femme"
"dégénéré"
"qui ne peuvent pas résister à leurs hormones"
Et tout ce vacarme émotionnel en réponse à des arguments rationnels et à de pures analyses sociologiques.
L’accusation ad hominem est souvent un signe que votre interlocuteur n’a rien d’intelligent à dire.
Bien sûr, en toile de fond se trouve l’insinuation malhonnête que vous approuvez le viol, ou que -pourquoi pas- vous êtes vous même un violeur.
Les insultes qui reviennent toujours et ceci quoi qu’il arrive quand on ose introduire le concept de la morale dans les moeurs, ce sont "néanderthaliens" et "cro-magnons".
J’avoue que ce sont mes préférées car elles reflettent bien l’ignorance de celui qui les profère : il semble qu’il voudrait nous faire croire qu’une fois la préhistoire terminée toute l’Humanité s’est livrée au libertinage !
Bien entendu il se réfère sans en être conscient à l’image de l’homme préhistorique à peau de bête tirant sa femme par les cheveux, image qui est née à l’époque victorienne et qui est bien entendu idéologique et subjective.
Endoctrinement quand tu nous tiens !
Ce qui reste déconcertant c’est avec quel zèle on dénigre ceux qui montre de la maturité et du respect envers les femmes en les accusant justement du contraire : en psychologie ça s’appelle de la projection.
Le plus dròle et le plus triste à la fois c’est qu’à chaque fois qu’il y a débat sur les méfaits du féminisme, ce sont toujours des mecs qui jouent les vierges effarouchées !
"L’ami des dames" comme dirait le père Soral.
Il est bien long le chemin de la réconciliation...