Le zèle du bourgmestre de Bruxelles contre Dieudonné ne paie pas...
20 août 2012 16:05, par RobespierreJe continue de penser que ce genre d’association, dans le genre Fils et Filles de Déportés (juifs, bien sûr), fait le jeu des sionistes en exaspérant consciemment les citoyens et en prétextant représenter « les Juifs ».
Ils espèrent ancrer dans les esprits l’existence d’un bloc monolithique, d’une « communauté », dans la droite ligne de l’antisémitisme rabique, alors que certaines personnes qui estiment être juives ont avec énergie combattu la mythologie officielle des trains-douches ou son instrumentalisation : David Cole ou Norman G. Finkelstein (L’industrie de l’Holocauste et plus récemment Beyond Chutzpah : On the Misuse of Anti-Semitism and the Abuse of History/L’outre-Chutzpah : du mésusage de l’antisémitisme et de l’utilisation abusive de l’Histoire, non traduit en français ).
Puisqu’ils prétendent donner des leçons, il faut leur poser des questions.
Qui est juif ? Faut-il suivre en la matière la définition donnée par lsraël : « toute personne née d’une mère juive ou qui s’est convertie au judaïsme sans appartenir à une autre religion. » (Loi du 10 mars 1970, article 4-b) ?
Auquel cas la première partie de cette définition ne relève-elle pas de principes raciaux, dans l’esprit des lois de Nuremberg de 1935 et de leurs décrets d’application, notamment la partie concernant la « protection du sang allemand » (Gesetz zum Schutze des deutschen Blutes) ?
Puisqu’il est question de conversion, est-il logique de parler de juif par hérédité ? Le converti acquière-t-il par miracle une spécificité ontologique transmissible à des descendants ?
La culpabilité collective a-t-elle un sens ? Est-elle juste ?
Transmet-on par voies génitales, comme la vérole ou le péché originel, la qualité de coupable ou de victime ? Éprouve-t-on réellement la souffrance de ses arrière-grands-parents ?
Qu’est-ce que le « devoir de mémoire » ? Comment s’assure-t-on qu’il est respecté, que dans leur conscience les gens se souviennent et se repentent ? A-t-on le droit de le faire ? Faut-il instituer un tribunal spécial pour fouiller les cœurs et les reins ? Faire procéder à des séances de contrition devant des commissions particulières ? Si David affirme « Le génocide des juifs a existé. Je ne vais pas m’éterniser là-dessus, en fait je m’en fiche, je m’intéresse au présent », doit-on le condamner ?
L’interdiction d’exprimer une opinion sur des faits ne relève-t-elle pas du sacré, du religieux, du tabou ? Qui est ministre du culte ? Qui anathématise ?