Nombre de petits entrepreneurs recrutent en priorité de la main d’oeuvre immigrée peu ou pas qualifiée (artisanat, btp, transport, saisonnier, hôtellerie). Ils ne s’en cachent pas et le revendique.
La main d’oeuvre immigrée est issu non-seulement d’Afrique, du Maghreb, Portugal, de Turquie, Roumanie, Pologne, mais aussi, plus récemment d’Italie, où les conditions de vie et les salaires se dégradent.
Beaucoup de ces travailleurs immigrés parlent à peine le français ou très mal. Cela implique une adaptation de la part du collaborateur ou du cadre français dans son entreprise.
Certains patrons et artisans du btp issus de l’immigration embauchent des travailleurs de la même nationalité et communiquent avec eux uniquement dans leur langue d’origine sur le chantier.
Outre l’immigration internationale, on constate également davantage de migration de main d’oeuvre vers le sud à partir des régions du nord de la France : une concurrence supplémentaire pour le jeune travailleur de souche arrivant sur le marché de l’emploi.
Enfin, à partir de la politique d’immigration massive appliquée au bénéfice du grand capital, on peut aussi mettre l’accent sur la destruction des acquis sociaux obtenus par nos ancêtres sur plusieurs générations, du fait de l’acceptation des salaires et conditions de travail par les travailleurs immigrés ; ce qui doit remettre en cause le phénomène d’intégration et de partage des valeurs.