Les résistants ne sont plus à Londres
4 août 2012 12:02, par QuoVadis
Danny Boyle, le réalisateur de ce "péplum" à portée universelle (spectacle d’ouverture des J.O.) l’a baptisé du terme de Pandémonium. Or, à quoi correspond cette dénomination ? « Pandémonium » est un mot apparu en 1667 sous la plume de l’anglais John Milton dans Le Paradis perdu. Pandémonium désigne la capitale imaginaire des enfers où Satan invoque le conseil des démons. Depuis, ce mot est également utilisé pour désigner un lieu où règne corruption, chaos et désordre. Étymologiquement, John Milton a formé ce mot à partir du grec πᾶν (neutre de πας, « tout »), et δαίμων (au sens de « démon »).
Le Pandémonium, ou capitale de l’Enfer, est découpé en plusieurs parties : au centre, le Palais de Satan qui, selon les traductions, baigne dans des flammes infernales et abrite les pires maux, est l’édifice le plus imposant de ce « plan astral » en enfer. Devant, une sorte de compartiment clos dans lequel Satan invoquerait les pires démons de l’Enfer afin de préparer l’apocalypse. Tout autour de cet endroit, des rives de lave et des démons inférieurs sont censés garder l’entrée de cet endroit central à l’abri de quelconque problème abyssal.
Il paraîtrait aussi qu’au plus profond du Palais de Satan réside la clé d’un coffre enfoui sur Terre, et dont le mécanisme ne s’ouvrirait qu’avec l’autre clé se trouvant en Éden (au paradis). Ce coffre serait le contenant soit d’une arme puissante, soit de la vie éternelle.
Extraits de l’article sur Wikipedia. Edifiant, non ?