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Les résistants ne sont plus à Londres

AteliER
Article initialement publié dans l'atelier E&R

Le vendredi 27 juillet 2012 à 22h00 (heure française) se déroulait la fameuse et tant attendue cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Londres. Cette cérémonie a débuté, comme le veut désormais la tradition, avec un spectacle doté pour l’occasion d’un budget exceptionnel destiné à promouvoir la beauté du pays organisateur.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes, plus d’un milliard de téléspectateurs ont suivi l’évènement et 34 millions d’euros furent investis pour l’occasion*. De quoi profiter de cette tribune exceptionnelle pour émerveiller la planète via la magie londonienne, mais pas seulement.

N’étant ni naïf pour croire que « l’establishment british » ne coopterait pas le spectacle des jeux afin de diffuser sa propagande cosmopolite, ni crédule au point de penser que tous les détails liés à cet évènement ne sont pas tous scrupuleusement étudiés et mis en scène. Quand on bâtit un scenario qu’un terrien sur sept va être susceptible de suivre sur son écran, l’improvisation et l’imprécision sont des critères proscrits.

Panem et circenses

Mais qu’est-ce-que les publicitaires mondialistes de masse nous ont-ils concoctés cette fois -ci ? Il est vrai que les jeux olympiques doivent, pour eux, être une épine dans le pied.

Imaginez donc : des nations fières et enracinées qui s’affrontent à égalité de chance dans un but honorifique. Mieux encore : des milliers d’athlètes gracieux et virils qui portent dignement leurs drapeaux nationaux et se surpassent abondamment pour la gloire du pays qu’ils représentent.

De quoi donner la nausée aux élites cosmopolites et apatrides qui ne rêvent que d’unité planétaire et de destruction des identités. Il fallait faire quelque chose. Pourquoi ne pas tenter de dévier cette compétition un peu trop patriotique aux yeux des organisateurs en une gigantesque foire internationaliste ?

Voilà la soupe que l’on nous a servi ce soir-là. Tout a débuté par un formidable clin d’œil faussement humaniste lors de l’introduction du premier acte de la présentation. Celui-ci, censé représenter un tableau de ce qu’était l’Angleterre à l’époque médiévale, démarrait de manière plutôt originale.

En effet, les téléspectateurs les plus avisés ont pu s’étonner que ce portrait brossé par les publicistes comportait quelques éléments étranges ; notamment en constatant que durant cette époque la population noire britannique était présente et dans des proportions conséquentes. Un choix curieux.

De la même manière, il est de notoriété publique que nos ancêtres les gaulois étaient tous basanés et avaient même les yeux bridés, c’est une évidence !

L’histoire est réécrite et quiconque ose montrer que la population extra-européenne n’existait que peu ou prou avant 1950 dans les territoires britanniques est susceptible d’être attaqué pour provocation révisionniste. Mais passons sur ce « détail de l’Histoire », la suite est encore plus subtile et croustillante.

La technologie progresse, l’Homme recule

L’enchainement se poursuivit sur la base d’une critique dithyrambique et cynique à l’égard de la révolution industrielle. On y voyait des hordes d’ouvriers serviles baignées dans le torrent du « progrès » en acceptant servilement (et avec le sourire s’il-vous-plaît) l’esclavage du prolétariat qui leur est imposé.

Peut-être s’agissait-il d’un message destiné aux peuples mondialisés pour qu’ils se préparent mentalement à se faire à l’idée d’un futur où les conditions de travail seront aussi respectées que l’est le droit international actuellement ?

Pas une seconde d’image objective sur ces gueules noires qui ont souffert et payés parfois de leurs vies dans cet épisode que l’on devrait glorifier à outrance sans tenir compte des sacrifices subis par le peuple pour que cette révolution prospère.

Tout ce théâtre au départ boisé et verdoyant laissait place à un tout autre décor au fur et à mesure de l’avancée du spectacle : un décor composé de cheminée, de fumée et de béton le tout encensé par des percussions et autres musiques entrainantes.

Je suppose que les téléspectateurs que nous étions étaient là aussi censés s’extasier devant ce recul de la Nature qui devait indéniablement mourir pour garantir les objectifs de productivité des Hommes. Ça doit être ça vu que les présentateurs – évidemment enthousiastes et unanimes - ne trouvaient plus de superlatifs assez élogieux pour qualifier ce qui se déroulait devant leurs yeux ; le mot « chef d’œuvre » fut quand même lâché par qualifier cette révolution grise.

Evidemment les présentateurs en question - nés avec une cuillère en argent dans la bouche - n’ont surement jamais connu le travail en quart ni même la douloureuse sensation de s’éreinter sans relâchement pour gagner un salaire de misère ; ce n’est donc pas une surprise s’ils ont préféré jouir de la chose plutôt que d’évoquer les souffrances passées d’un prolétariat dénigré.

Mais, comme cela se dit outre-Manche, « the show must go on » ; il ne fallait surtout pas s’arrêter en si bon chemin. S’en est donc suivi d’autres auto-congratulations pour remercier les bienfaits de la Sainte Télévision, toujours intègre, éducatrice et apolitique comme chacun le sait.

D’ailleurs, pour ceux qui exprimeraient des doutes, nos présentateurs bien aimés se sont empressés de rajouter que (je cite) « la télévision est un pilier de l’identité britannique » ; cela va de soi. De même que le métro, qualifié « d’icône » a eu lui aussi son petit moment de célébrité.

Les mauvaises langues diront qu’il s’agit du seul moyen de locomotion encore un peu abordable pour les classes moyennes et populaires, condamnées à se déplacer sous terre, entassées comme des rats, pendant de longues minutes d’attente au milieu des émanations de sueur et de renfermé.

La soirée ne pouvait pas se terminer ainsi ; il fallait appuyer un peu plus dans les crânes des insoumis pour que le message mondialiste passe mieux. Certes, la rhétorique de « rassembler les hommes » était répétée de manière continue mais la Pravda pouvait faire encore mieux. La scène d’amour finale semblait être une occasion unique de marquer efficacement les esprits.

Pour les Candide et les lents d’esprit, un rappel s’annonçait nécessaire ; l’apothéose devait être puissant et clair à la fois. Claire, comme la couleur de peau des deux figurants qui ont accaparés notre petit écran pendant plusieurs minutes, éminemment représentatifs des jeunes britanniques d’aujourd’hui et montrés comme tels !

Il faut croire que les personnes ayant le malheur d’arborer de manière trop ostentatoire leurs origines caucasiennes sont persona non grata pendant les jeux. La foule, précédemment excitée par le show et les paillettes doit comprendre que - comme le disait notre Julien Dray national entre deux séances d’essai de Rolex- « son avenir c’est le métissage ».

Si, pour imposer aux consciences réfractaires et rétrogrades que nous sommes, on doit exhiber longuement une jeunesse métissée, heureuse et épanouie, alors c’est le prix qu’il faut payer. Que les masses se rassurent, pour les prochains jeux olympiques, nous aurons le droit de voir deux hommes s’embrasser pour clore la cérémonie et enfoncer un peu plus le clou. Enfin, si d’ici là les nations existent encore …

 






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61 Commentaires

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  • #196418
    Le 2 août 2012 à 13:15 par tribal
    Les résistants ne sont plus à Londres

    C’est assez paradoxal...
    *Cette ceremonie aurait reuni un milliards de telespectateurs..A mon avis beaucoup moins !
    Sur ce supposé milliard une bonne moitié ne comprend rien au monde qui l’entoure, une autre bonne partie regarde parceque c est important et donc faut regarder
    et enfin ceux qui regardent par simple curiosité et ceux qui n’avait rien d autre a faire.....

    *Au final...pour un l’ouverture d’ un evenement international ca doit faire assez peu de telespectateurs convaincus...
    puisque nous sommes bien d’accord que c est de la pure propagande, pourquoi vehiculer cette propagande ? en en faisant sa critique .
    Je veux dire que la seule victoire réele sur la propagande est l’ignorance... une propagande de masse dont personne n’est au courant cesse de l’etre.
    (Ah Si seulement le peuple savait ignorer a bon escient)

    *Personellement j’ignorai tout de cette ceremonie, comme 86% de l’humanité... hors par le biais de ce media dissident,me voilà au courant de la propagande....qui se propage.
    Je sais bien qu il faut etre informé pour combattre, mais est ce vraiment important de participer a cette glorification de l’empire par l’empire ?

    *pour conclure : il y a trois rapport a l’information.
    On peut apprendre un fait parceque quelqu’un l’expose ou le relai.
    On peut apprendre un fait parceque quelqu’un le conteste,le critique.
    Ou alors on peut l’ignorer totalement ...Et du coup ce fait perd toute sa puissance evocatrice.

    Je n’ai rien contre cet article particulier,ni contre le JO ou les sportifs, mais de plus en plus on apprend le JT de France2 ou TF1 qu’on ne regarde pas sur des sites qui se declarent dissidents et qui pourtant a leur maniere,deviennent un relai de l information officiel comme un autre.
    *Le relai par la critique, ou sans la critique l’information de base ne parviendrai meme pas au recepteur

     

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  • #196596
    Le 2 août 2012 à 19:59 par Jérémie
    Les résistants ne sont plus à Londres

    S’est totalement ça ... j’ai pas regarder les J.O à la télé c’était au dessus de mes forces, je vais voir les résultats sur le net, c’est tout aussi efficace et ça évite les discours indigestes.

    Merci pour cet article.

     

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  • #196676
    Le 2 août 2012 à 23:03 par Grindsel Tirédunevi
    Les résistants ne sont plus à Londres

    nos ancêtres les gaulois étaient tous basanés




    Qu’en savez vous. A t’on retrouvé des fragements de peau ?
    Dans ma famille, certains sont parfois pris pour des métèques, il arrive même qu’on nous parle spontanément en arabe dans la rue, alors qu’on est une des plus vielles familles de la région (toutes branches confondues), drôle d’époque...
    Au moyen-age, les gens étaient bazanés, c’est un fait déjà plus plausible, car ils vivaient dehors (bronzette 365 jours par an), les visages pâles étaient les malades, ou les aristocrates distingués (qui en rajoutaient même avec de la poudre).
    Sans compter que les différences régionales étaient marquées, ce qu’on prend pour la référence « de souche » est déjà un cocktail inédit (métissage inter-régional si vous voulez).
    Même le climat était différent, plus froid et sec à la fin de l’Empire Romain ainsi qu’à la Renaissance, beaucoup plus chaud dans l’Antiquité et le Moyen-Age (oranges à Vienne et olives au Mans par ex)...
    Bref, les mythes concernant les représentations symboliques de nos ancêtres sont souvent liés aux modes du moment ou à des généralisations à partir de quelques documents anciens.

     

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    • #196853
      Le Août 2012 à 09:44 par titicanar
      Les résistants ne sont plus à Londres

      nos ancêtres les gaulois n’étaient pas basanés, c’est une propagande de gauche utilisée actuellement !
      1 numéro de spectale du monde remet les pendules à l’heure sur ces nouveaux mensonges propagandistes !
      attention aux intox, même les gens éveillés peuvent se faire intoxiquer !

       
    • #196888
      Le Août 2012 à 11:28 par Grindsel Tirédunevi
      Les résistants ne sont plus à Londres

      nos ancêtres les gaulois n’étaient pas basanés, c’est une propagande de gauche utilisée actuellement !




      Déjà il y avait de très nombreuses tribus gauloises, et je suppose qu’elles n’étaient pas toutes identiques, ça paraît même évidant, au delà de toute récupération gauchiste ou mondialiste. Tout comme il y a quelques décennie, un normand était reconnaissable et différent d’un ardéchois par exemple, ou encore un paysan genevois était différent de son voisin de la Maurienne (pour le clin d’œil). Outre les invasions diverses qu’on a subit depuis les gaulois (passons la dessus car sujet trop connoté mondialiste), la variété des milieux français entraîne une variété morphologique, c’est une question d’adaptation (d’ailleurs il est possible que même après d’intenses métissages, il s’effectuera au fil des siècle une re-dissociation en fonction des aires géographiques). La critique du métissage ne doit pas faire oublier que, oui, les français sont à l’origine naturellement et spontanément variés (dans une certaine mesure, certes : pas de bamboulas ou de bridés, bien sûr...). On vit une époque tellement focalisée sur les questions épidermiques et en parallèle tellement perturbée sur le plan identitaire, qu’on en vient à des absurdités, dans un sens ou dans l’autre.

       
    • #196894
      Le Août 2012 à 11:46 par Grindsel Tirédunevi
      Les résistants ne sont plus à Londres

      Pour finir, nous ne vivions pas enfermés dans des cages, des bureaux, des transports etc, comme aujourd’hui. Nous avions le teint basané, mat, tanné... En ce qui concerne le peuple en tout cas, car l’élite elle se targuait d’un teint le plus pâle possible, pour bien montrer qu’elle ne travaillait pas la terre. Je précise que je suis anti-mondialiste, anti-immigrationiste (conséquent même).

       
    • #197280
      Le Août 2012 à 00:41 par mandrake
      Les résistants ne sont plus à Londres

      "Tout homme a 2 patries, la sienne et la France"
      Thomas Jefferson - 3e Président des USA

       
    • #208818
      Le Août 2012 à 21:57 par anonyme
      Les résistants ne sont plus à Londres

      "il arrive qu’on nous parle arabe dans la rue" oui, j’ai vu ça : une collègue, syndicaliste, d’origine espagnole, maigre et basanée, au sortir de la maison des société un arabe qui passait s’est mis à l’invectiver en arabe (je ne sais pas ce qu’il lui a dit), visiblement il l’avait prise pour une arabe.
      il y a aussi ceux qui ont depuis des siècles des traces de sang arabe ou espagnol : un inspecteur de l’Office des céréales originaire de la région de Bordeaux et qui avait un type arabe marqué, pourtant vielle famille de souche, mais les arabes n’ont-ils pas passé par là il y a 1200 ans ?
      Quand à ma mère elle avait les cheveux noirs et fins, le nez busqué, un reste de soldat espagnol d’avant la conquête du Nord par Louis XIV ?
      Inversement il y a plein de syriens grands et blonds, les historiens savent pourquoi.

       
  • #196828
    Le 3 août 2012 à 07:37 par jeanfrancois13
    Les résistants ne sont plus à Londres

    mort de rire
    j a ivu la ceremonie d’ouverture, avec les commentateurs presque au bord des larmes...
    ce qui m’a fait marrer, ce sont les tableaux a travers les ages
    c bizzare, ils n’ont pas fait le tableau de la crise avec ses merveilleux actionnaires, boursicoteurs et autres traiders cupides.non, non, on y a pas eu droit, faut dire qu’il aurait fallu montrer la misere du monde face a cette elite si compasionnelle, et ca, ca aurait gacher un peu la fete
    eh oui, ....ou quand le diable nous tient par la queue....

     

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  • #196881
    Le 3 août 2012 à 11:03 par Winston
    Les résistants ne sont plus à Londres

    Que les masses se rassurent, pour les prochains jeux olympiques, nous aurons le droit de voir deux hommes s’embrasser pour clore la cérémonie et enfoncer un peu plus le clou.



    Avec des JO au Brésil, on peut même espérer des trans...

     

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  • #197185
    Le 3 août 2012 à 21:44 par Siham
    Les résistants ne sont plus à Londres

    Excellent article.
    Je n’ai regardé que deux minutes du spectacle. Le temps de voir défiler les drapeaux, et je me suis fait la même remarque en voyant le drapeau français, porté par une femme métisse. Je suis d’origine maghrébine, et ça a aussi interpellé ma famille, qui ne connaît pourtant pas E&R. Il faut croire que la démonstration de l’idéologie du métissage forcé, devient tellement lourdingue et obscène, qu’il n’y a plus qu’à espérer que ça éveille les consciences.

     

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    • #197360
      Le Août 2012 à 09:19 par Aline
      Les résistants ne sont plus à Londres

      Ne pensez vous pas que le drapeau fut porté par une antillaise vu que les athlètes sont pour environ la moitié d origine domienne( Martinique, Guadeloupe, réunion , Guyane... ???

       
    • #198027
      Le Août 2012 à 17:56 par Siham
      Les résistants ne sont plus à Londres

      @Aline.
      Qu’elle soit antillaise ou métisse, là n’est pas la question. Le message que l’on veut faire passer est le même, c’est à dire l’idéologie du métissage forcé, que l’article a très bien expliqué, ne cherchons pas la petite bête. Le choix d’une femme, qui plus est, au faciès métisse, n’a pas été fait au hasard. J’ajouterai aussi que la France fait l’objet d’un acharnement à ce niveau, les Etats-Unis, pays pourtant dénué d’Histoire, et construit sur du melting-pot, son drapeau était quant à lui brandit par un homme viril de type caucasien. Et c’était à peu près la même chose pour les autres Etats européens.
      Il faut comprendre qu’on critique pas le métissage individuel, mais bien son idéologie, promeut comme une avancée humaniste, par nos élites gauchistes.

       
    • #202263
      Le Août 2012 à 18:02 par Jean TIL
      Les résistants ne sont plus à Londres

      Je l’ai déjà fait remarquer dans un autre post mais nos séries télés, nos films et nos publicités sont truffés d’acteurs métissés et de couples "dominos" tout comme les interviews de trottoirs qui mettent en valeur systématiquement les minorités et instillent dans l’inconscient collectif la normalité d’une France bigarrée... Pourquoi pas sauf, que j’ai apprécié le côté exception française lors de la finale du 200 mètres avec comme seul blanc au milieu des sprinters blacks notre Christophe Lemaitre national. C’est un détail qui a dû foutre les organisateurs en pétard, le tout sous les feux pyramidaux du stade maçonnique et l’œil cyclopéen de la mascotte. Quenelle olympienne à la française donc.

       
  • #197309
    Le 4 août 2012 à 01:57 par Robespierre
    Les résistants ne sont plus à Londres

    Pour tout dire, je n’ai cure que le porteur de drapeau soit blanc, noir ou grisâtre. Toutes les nuances me conviennent, et le fameux « nos ancêtres les Gaulois » je ne l’ai jamais rencontré dans un manuel d’histoire de la IIIe République type « Malet Isaac ». Oui, Isaac était israélite, et après ? L’affaire est réglée, en ce qui me concerne, depuis la Révolution. Pour citer Robespierre : « Il ne peut jamais être politique, quoi qu’on dise, de condamner à l’avilissement et à l’oppression une multitude d’hommes qui vivent au milieu de nous. » Cela suppose qu’il n’est pas acceptable que des corps constitués autour d’une conception raciste de l’individu, tels que le CRIF et autres ligues de vertu, se permettent de s’interposer entre les citoyens et l’État.

    Par contre la destruction systématique des identités nationales, de l’idée même de la fierté de poursuivre l’Histoire - lorsque l’on se donne la chance de l’apprendre encore - de la vieille nation française par l’acquisition de sa culture, m’irrite au plus haut point. Les citoyens du monde ont d’ailleurs une divertissante tendance à ne jamais vivre leur cosmopolitisme que dans des pays ou le P.I.B. par habitant atteint un certain niveau. On retrouve toujours les mêmes incultes crasseux tenant ce genre de discours. Ces paresseux substituent le sentimentalisme à l’étude pour dissimuler leurs lacunes.

    La même démarche se réitère sempiternellement chez eux. Puisqu’il est difficile d’engranger des connaissances, de lire, de s’éduquer, de comparer, d’élargir toujours plus ce qu’humain veut dire, ils substituent à l’analyse critique des idées leur histoire personnelle. Une historiette, une épopette, se construit désormais à partir d’une giclée de foutre. Pépé était résistant, déporté, esclave ou ouvrier, et les voilà estimant qu’ils ont voix au chapitre parce qu’ils ont des « origines ». Pauvres buses ! tout a une origine. Ne vous en déplaise ainsi qu’à Bourdieu, la culture se mérite, elle ne s’hérite pas. Et toutes les opinions ne se valent pas car il y en a qui sont mieux informées que d’autres.

    Ce que souhaite le grand raout olympique, c’est vendre de la marchandise - la « vieille ennemie » de Debord - aux blancs aussi bien qu’aux nègres. Hier les prolétaires avaient encore les moyens de se cultiver. Mais l’éducation populaire s’est révélée dangereuse. Demain, anesthésiés à coup de feux d’artifice, ils iront acheter. Adidas, Nike et autres « chronographes » de luxe reprennent la main pour le reste des jeux.

     

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    • #197575
      Le Août 2012 à 18:58 par Grindsel Tirédunevi
      Les résistants ne sont plus à Londres

      « Puisqu’il est difficile d’engranger des connaissances, de lire (...) ils substituent à l’analyse critique des idées leur histoire personnelle. »
      Tout n’est pas écrit dans les livres, puisque déjà la littérature est étrangère à une bonne partie du peuple depuis des lustres. Et parler de soi-même est encore la meilleur façon de ne pas dire de conneries. Ce n’est pas de la grande Histoire, certes, mais c’est de première main. Soral le dit bien, pour être complet, il faut la connaissance théorique et la connaissance pratique, car il y a toujours des ponts à faire entre les deux.

       
    • #200644
      Le Août 2012 à 21:06 par Grindsel Tirédunevi
      Les résistants ne sont plus à Londres

      D’ailleurs, le déclin de la tradition orale va de paire avec le déclin du monde paysan, et l’essor de la "papierisation" à outrance. Les paysans d’antan (à ne pas confondre avec nos agriculteurs modernes, car il n’y a presque aucune continuité culturelle), possédaient un mode de vie, un savoir et un savoir faire qui nous paraîtrait inouï maintenant. Car c’étaient les héritiers d’un monde qui n’avait pratiquement pas bougé pendant des siècles. C’est comme un peuple disparu, asphyxié sans bruit, méthodiquement, qui nous est désormais étranger et lointain, mais dont quelques parfums reviennent parfois nous guetter, nous intimant de regarder, non pas avec nostalgie, mais avec un certain respect, nos origines.

       
  • #197392
    Le 4 août 2012 à 12:02 par QuoVadis
    Les résistants ne sont plus à Londres

    Danny Boyle, le réalisateur de ce "péplum" à portée universelle (spectacle d’ouverture des J.O.) l’a baptisé du terme de Pandémonium. Or, à quoi correspond cette dénomination ? « Pandémonium » est un mot apparu en 1667 sous la plume de l’anglais John Milton dans Le Paradis perdu. Pandémonium désigne la capitale imaginaire des enfers où Satan invoque le conseil des démons. Depuis, ce mot est également utilisé pour désigner un lieu où règne corruption, chaos et désordre. Étymologiquement, John Milton a formé ce mot à partir du grec πᾶν (neutre de πας, « tout »), et δαίμων (au sens de « démon »).
    Le Pandémonium, ou capitale de l’Enfer, est découpé en plusieurs parties : au centre, le Palais de Satan qui, selon les traductions, baigne dans des flammes infernales et abrite les pires maux, est l’édifice le plus imposant de ce « plan astral » en enfer. Devant, une sorte de compartiment clos dans lequel Satan invoquerait les pires démons de l’Enfer afin de préparer l’apocalypse. Tout autour de cet endroit, des rives de lave et des démons inférieurs sont censés garder l’entrée de cet endroit central à l’abri de quelconque problème abyssal.
    Il paraîtrait aussi qu’au plus profond du Palais de Satan réside la clé d’un coffre enfoui sur Terre, et dont le mécanisme ne s’ouvrirait qu’avec l’autre clé se trouvant en Éden (au paradis). Ce coffre serait le contenant soit d’une arme puissante, soit de la vie éternelle.

    Extraits de l’article sur Wikipedia. Edifiant, non ?

     

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    • #201096
      Le Août 2012 à 12:23 par Paparano
      Les résistants ne sont plus à Londres

      Cette cérémonie était un sacré rituel, je l’ai regardé du début à la fin et j’ai halluciné d’entendre les commentaires des présentateurs Français, d’une naïveté et d’une niaiserie effarante. Un décalage totalement entre la symbolique exprimé verbalement et celle qui se déroulait sous mes yeux.

       
  • #202261
    Le 12 août 2012 à 17:59 par Benedicte
    Les résistants ne sont plus à Londres

    Merci pour cet article, et tous ces commentaires, tres bien penses. Au moins je ne me sens plus seule a penser cela- ma belle-famille m’a cru faire un delire de paranoia quand j’ai voulu leur expliquer que l’espece de monticule a la fin de la ceremonie, sur lequel tous les athletes deposaient leurs drapeaux etaient une allegorie pour la tour de Babel...Avec l’arbre de la connaissance plante au-dessus, a mon sens on ne pouvait pas faire plus clair. En relisant ce passage dans la Bible, cet episode de l’histoire de l’humanite n’a pas tellement plu au Bon Dieu, meme pas du tout !

     

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  • #203605
    Le 15 août 2012 à 03:19 par Rico
    Les résistants ne sont plus à Londres

    Oui,il eut été interessant de decrypter tout les rituels maconniques,celtiques,et luciferiens qui furent la clé de voute de ce spectacle

     

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