A Raxo ,

C’est très exactement ce qui s’est passé .

On peut toujours refaire l’Histoire, l’armée ukrainienne était certes beaucoup plus faible mais ce n’est pas qu’une question militaire c’est avant tout une question économique. En 2015 l’économie russe, chinoise, les BRICS et le Sud global étaient plus faibles aussi.
Déjà les quelques sanctions de 2014 lui avaient fait mal, s’ils s’étaient pris 20.000 sanctions comme maintenant ils auraient peut être été vraiment à genoux, Bruno Lemaire avait juste 8 ans de retard. La Russie a mis à profit ces 8 ans à se préparer à des sanctions, créer une alternative avec Swift, renforcer ses partenariats et approvisionnements hors Occident, développer sa production intérieure, virer les ONG et la propagande extérieure, etc. Et aussi à finaliser l’arme hypersonique qui tient en joue les occidentaux qui ne peuvent rien faire face à cette menace.
Donc à mon avis ils savaient qu’ils avaient une fenêtre d’opportunité maintenant, avant c’était trop tôt, après trop tard.
Ca ne sert à rien de regretter le passer, il faut faire avec le présent.

En 2015, la Russie prenait de plein fouet les sanctions économiques et elle ne reviendra à sa situation d’avant-crise qu’en...début 2022. Elle n’aurait jamais pu se lancer dans une guerre à ce moment-là sans risquer une grave inflation. C’eut été suicidaire.

L’ARGENT à GOGO....Le flouze...Le Blé etc.......L’occident peut encore en "fabriquer" chaque année pour cette fausse guerre 100 MILLIARDS de $. Le FRIC a toujours été le NERF des boucheries ! La Syrie vient de s’effondrer sous nos yeux FAUTE de pouvoir payer ses militaires plus de 30 $/mois. ** Bonaparte avait vendu la Louisiane afin de pouvoir continuer ses jeux de guerre en Europe avec les conséquences finales que vous devriez connaitre......

@taptap
Vous avez raison : l’argent est le nerf de la guerre. Pas sûr que ça coule encore à flot à Kiev avec Trump à compter du 20 janvier.

On a déjà une information au niveau matériel : "les premier Mirages 2000 arrivent prochainement." (source LCI).

Il ne faut pas désespérer !

Il y a juste un petit problème : La Russie n’avait pas VRAIMENT,de production de drones au début de sa guerre,encore moins une doctrine d’usage.Souvenez vous de son recours à ceux de l’Iran.
Quant aux satellites...L’industrie spatiale soviétique a été ravagée par l’indifférence des oligarques. Aussi faute d’investissement en HOMMES et équipements durant 30 ans,le Kremlin s’est trouvé tout nu....Même pour la Russie il faudra de 10 à 15 ans en TEMPS de PAIX pour tenter de rattraper son retard en la matière (voir les essaims de drones de Chine) La"technologie" russe des satellites a au moins 10 ans de retard déjà ( les fusées c’est ENCORE l’admirable héritage soviet via KORELEV....)

On peut entrevoir une limite à cette stratégie : l’arrivée à la rivière Dnieptr.

Une fois que les ukrainiens l’auront traversée en battant en retraite, ils feront sauter les ponts, et que feront les russes s’ils veulent aller plus loin ?

Construire un pont exige du temps et une concentration de matériel et d’hommes en un (ou quelques) endroit(s) précis, où les ukrainiens pourraient concentrer ce qu’il leur reste de puissance de feu.

Rendu là, la seule solution me semble être celle du tapis de bombe à l’américaine (ou à l’israélienne), ce que les russes ont refusé de faire jusqu’ici.

@ anonyme

Il existe des solutions rapides pour faire traverser un fleuve à une colonne de chars.

@tous
Les Russes maitrisent le spatial aussi bien que les Occidentaux. Je ne vois pas l’utilité de poser un rapport de force dans le domaine satellitaire.

Les drones, par contre, se sont "invités" dans la guerre.

Effectivement, cette arme abondante et peu coûteuse permet une surveillance décentralisée de l’ensemble du front jusqu’au niveau du groupe de combat. Tout le monde voit tout comme aux échecs.

Les Russes n’avaient certainement pas de drones au début de la guerre en 2022. Mais ils ont une tradition forte dans la guerre électronique. Avec leur technologie, ils peuvent brouiller les ondes de ces engins sur des distances limitées. De plus, ils sont aidés par leurs alliés pour s’en procurer.

Contre les forces ukrainiennes, les Russes attaquent en courtes colonnes de blindées appuyés par l’artillerie et des élément de guerre élec. Ça produit des petits résultats de grignotage sur le terrain ukrainien et surtout sur le moral de Kiev. Ce qui se traduit par des désertions que même LCI reconnait.

Aller au delà du Dniepr pour les Russes n’aurait aucun intérêt politique et encore moins militaire. Moscou veut sécuriser ses frontières, libérer les russophones de l’ancienne Ukraine de 2022 et surtout pas conquérir l’Ukraine.

Ce qui se joue désormais, c’est à partir de quand Zelensky va reconnaitre sa défaite ?

On y verra plus clair à partir du 20 janvier.