L’inutile Conseil économique, social et environnemental...
...dont beaucoup demandent la suppression est un héritage de la IVe République...
D’abord Conseil économique, en 1946, il devient « Conseil économique et social » en 1958 et enfin, « Conseil économique, social et environnemental » en 2008, et pourquoi pas bientôt « Conseil économique, social, environnemental et sexuel » en 2025...
Son ancien président constate que cette assemblée « gonflait ses effectifs et distribuait des primes sans compter ».
Par ailleurs, « pour un salaire moyen de 55 000 euros, les fonctionnaires du Cese travaillaient en moyenne 1.350 heures annuelles, soit largement moins que les 1.607 heures obligatoires de la fonction publique »
La Cour des comptes a également dénoncé de nombreuses irrégularités : inflation de primes et indemnités, régime de travail privilégié, 54 jours de congé avec les congés payés de ses agents, et demande un budget qui devrait être mieux contrôlé.
Les membres du CESE touchent une indemnité égale au tiers de l’indemnité parlementaire soit 1 866,60 €. En y ajoutant 1 922,60 € d’indemnité représentative de frais et 56 € d’indemnité de résidence, le total est de 3 845,20 € bruts mensuels.
Le président perçoit une indemnité spéciale supplémentaire égale au double de la rémunération d’un membre pour frais de représentation soit 6 330,32 € net par mois (1 866,60 € d’indemnité, 56 € d’indemnité de résidence, 1 922,60 € d’indemnité représentative de frais Conseiller/Conseillère, 3 845,20 € d’indemnité représentative de frais Président pour un montant total brut mensuel de 7 690,40 €) ; les 60 personnalités une indemnité pour une participation à une réunion de section d’un montant brut de 288,36 € (soit 265,72 € net).
Les curieux et/ou les indignés pourront utilement compléter leur information sur le site du CESE et même détailler le trombinoscope de ses membres...