La Maison-Blanche a donné instruction à sa représentation permanente à l’ONU de saboter la tentative brésilienne de débattre de la surveillance de masse.
De fortes pressions sont exercées pour que le projet de résolution ne soit pas présenté à l’Assemblée générale.
Les États-Unis arguent qu’ils n’ont aucune obligation en dehors de leurs frontières et que le Pacte sur les Droits civils et politiques ne s’applique pas à l’espionnage.
Le même argumentaire avait été utilisé pour nier toute responsabilité dans les séquestrations et les tortures opérées par l’US Navy sur la base militaire de Guantánamo (officiellement louée à Cuba).
La Cour européenne des Droits de l’homme (incluant la Russie) et la Cour pénale internationale ont toutes deux jugé que les États ont l’obligation de respecter les Droits de l’homme en dehors de leurs frontières.