Les États-Unis ont introduit mercredi des sanctions économiques à l’encontre de plusieurs entreprises militaires et minières russes en raison de la crise ukrainienne, rapporte le correspondant de RIA Novosti à Washington.
Ces mesures frappent notamment la première compagnie pétrolière russe Rosneft et le principal producteur indépendant de gaz de Russie Novatek, le terminal pétrolier de Théodosie (Crimée), la banque de développement Vneshekonombank et l’une des plus grandes banques commerciales du pays, Gazprombank.
Parmi les groupes militaro-industriels visés par les nouvelles sanctions américaines figurent le consortium Almaz-Antey et l’usine Ouralvagonzavod, ainsi que plusieurs structures faisant partie du holding de hautes technologies Rostec, dont le consortium Kalachnikov, le groupe Sozvezdie et le groupe de recherche et de production Bazalt.
D’après une source haut placée au sein de l’administration américaine, les institutions financières concernées par ces nouvelles mesures seront privées d’accès aux crédits américains. Washington sera également en mesure d’interdire aux sociétés étrangères implantées aux États-Unis de mener toute transaction avec les groupes russes visés par les sanctions US.
Le gouvernement américain a en outre placé sur sa liste noire les autorités des « républiques populaires » autoproclamées de Donetsk et de Lougansk (est de l’Ukraine), dont Alexandre Borodaï, le premier ministre de la République de Donetsk. Le président Barack Obama a indiqué que la Maison Blanche restait prête à étendre les sanctions en vigueur visant la Russie si cette dernière n’adoptait pas de mesures en vue d’une désescalade en Ukraine.