Dans la nuit de mardi à mercredi, des voleurs ont dépouillé d’anciennes tombes civiles de leurs christs et ornements en bronze et métal précieux. Pas moins de 325 sépultures ont été touchées.
On peut l’apercevoir depuis la nationale 4. Situé à une cinquantaine de mètres des dernières habitations, sur la route de Broyes, le vieux cimetière communal de Sézanne compte à ce jour 2 517 concessions, dont certaines sont très anciennes.
C’est là, en amont du village, au milieu des vignes et des champs, que le gardien a découvert avec stupeur, mercredi matin, lors de l’ouverture à 8 heures, pas moins de 325 sépultures dépouillées de leurs ornements.
Mais pas n’importe lesquels : uniquement les christs en bronze ou en métal précieux, mais aussi des rameaux, des palmes de lauriers et autres épitaphes ornant certains vestiges d’anciens combattants.
« Les christs en zinc, ils n’y ont pas touché », note Thierry Clément, 44 ans.
Depuis sept ans qu’il occupe ses fonctions, jamais il n’avait assisté à pareil sacrilège en dehors de quelques fleurs volées de temps à autre et d’une tombe dégradée il y a déjà quelques années, à l’époque de son prédécesseur.
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