Le tribunal administratif de Lille a rendu une ordonnance le 2 novembre 2015, à la demande des associations Médecins du monde et Secours catholique, de Caritas, de la Cimade, de la Ligue des droits de l’homme, d’Amnesty International, d’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture, d’Elena, du MRAP, et de GISTI.
Le juge des référés du tribunal administratif de Lille, J.-M. Molla, a ordonné à la Commune de Calais et à l’État de commencer de vastes travaux sur la « jungle » de Calais.
Tout d’abord, commencer par « nettoyer le site » occupé par les « réfugiés ».
Ensuite, mettre en place « cinquante latrines à fosse ou cuve étanche » et se charger du ramassage des ordures, y compris en créant des accès à l’intérieur du camp.
Puis installer 10 points d’eau comportant chacun 5 robinets (les associations demandaient vingt-quatre points d’eau). Les associations réclamaient aussi des douches, mais le juge a dit non. Pas de douches dans un camp (sait-on jamais…).
Les associations demandaient aussi que l’on entreprenne des travaux d’assainissement du terrain, pour y installer des habitations salubres non-inondables.
Elles voulaient aussi la livraison d’au moins deux repas quotidiens à chaque personne vivant sur le site. Des soins. Que la sécurité soit garantie.
La Commune et l’État ont huit jours pour s’y mettre.
L’ordonnance :