Du Capitole à la roche Tarpéienne, de la place Beauvau à l’Élysée, il n’y a qu’un pas. Manuel Valls a sans doute pensé suivre Sarkozy sur le second itinéraire, mais il a en fait pris le premier.
Le chouchou a chuté dans les sondages. L’explication en est simple. Il bénéficiait, à droite, d’un courant de sympathie pour tenir le discours ferme du premier flic de France. Mais il a révélé quatre faiblesses.
La première appartient à la technique de communication. Sarkozy est un débatteur redoutable qui a rarement été dominé par ses contradicteurs, si ce n’est lors de la célèbre anaphore de Hollande. On se demande encore ce qui l’a retenu de faire un bon mot sur l’anticipation aventureuse et sur le narcissisme de la formule « Moâ président »…
Philippot a éclaté Valls sur France 2. Devant le calme et la modestie de son opposant, Valls affichait un visage ulcéré qu’on lui voit souvent maintenant. Manque de technique, manque de maîtrise de soi, ça ne pardonne pas. « Le meilleur imprésario de Dieudonné », devenu incapable d’écouter son adversaire, assenait les poncifs de la gauche sur le Front national qui, l’un après l’autre, tombaient dans le vide.
Lire la suite de l’article sur bvoltaire.fr
À lire, également sur E&R : « Échauffourées à Nantes : Valls ressort l’épouvantail de l’ultra-gauche »