En effectuant des recherches sur le virus H5N1 pour mieux lutter contre la grippe aviaire et éviter qu’il ne se transmette d’homme à homme, le centre médical Erasmus de Rotterdam aaux Pays-Bas a fait muter un virus grippal et créé dans le même temps les conditions idéales de sa propagation.
L’information devait être publiée dans la revue américaine Science, mais l’agence de biosécurité américaine (Nsabb), organisme gouvernemental des États-Unis, s’y est opposée, apprend-on ce 6 décembre 2011 dans le quotidien français Le Parisien.
Parce qu’il vaut mieux "prévoir que guérir" comme le dit l’adage, les chercheurs s’emploient à comprendre le fonctionnement du virus pour mieux le contrer ; mais quelquefois la fable se termine autrement, en faisant émerger le pire !...
C’est en gros ainsi que l’on pourrait résumer la situation... Des chercheurs néerlandais du centre Erasmus de Rotterdam ont créé potentiellement un virus très mortel désormais soigneusement enfermé dans un laboratoire après avoir étudié la manière dont pourrait évoluer le virus H5N1 jusqu’à présent non transmissible entre humains mais uniquement d’animal à l’homme.
C’est en testant le virus sur des furets qu’ils sont parvenus à démontrer que la mutation pouvait rendre possible la transmission du virus d’animal à animal.
Le furet ayant un comportement biologique proche de celui de l’homme, le risque désormais est que ce virus redoutable, s’il devait se répandre dans la nature, se transmette dès lors d’homme à homme.
« Ce super virus, jamais vu dans la nature, pourrait bien être semblable en tout point au virus mutant humain tant redouté depuis 2003 par le monde entier », souligne le journaliste du Parisien...