Il aura fallu à peine deux minutes pour que l’invité Claudy Siar lâche innocemment un mot-bombe : « déportation » ! Que n’avait-il dit ! Heureusement la bonne conscience morale de son contradicteur Olivier PARDO, avocat et ancien magistrat est-il écrit sur son X/Twitter (ce qui en dit long sur l’indépendance de la justice), a pu faire taire cette insolence nègre (au sens de Senghor qui disait « L’émotion est nègre, comme la raison hellène »). L’homme de raison a donc hurlé jusqu’à couvrir les paroles insolentes de l’homme de couleur, au risque d’en déchirer son lifting. Misère de l’âge.
C'est un sketch de @MbalaDieudo sur la concurrence victimaire ?
Source : https://t.co/y9VkT4Nlwa pic.twitter.com/jw4Poo4jF2
— Égalité & Réconciliation (@er_natio) February 7, 2025
Immense clash entre Claudy Siar (@Claudy_Siar) et Olivier Pardo (@maitrepardo) : "N'utilisez pas le terme de 'déportation !'" pic.twitter.com/XxazYvAmUD
— i24NEWS Français (@i24NEWS_FR) February 6, 2025
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La version originale sans IA
- Le présentateur : « Face à cette incommunicabilité structurelle, les organisations de cette immense manifestation ont décidé de vous confier encore une fois à vous, M. Wiesel, le soin de représenter cette souffrance noire. »
- Elie Wiesel : « Tout à fait, dans cette cacophonie indigne, j’ai accepté de porter ce flambeau de la souffrance noire. A la demande de M. Obama, précisez-le quand même, qui m’a laissé à moi et M. Spielberg, la responsabilité de raconter l’histoire OFFICIELLE de cette souffrance noire. La souffrance noire est une affaire compliquée... Qui fait quoi ? Qui... empoche, surtout ! Tout commence avec ce nombre de personnes déportées... d’ailleurs le mot déportation n’est pas selon moi approprié, selon moi de personnes déplacées... On parle au départ de 15 millions... Ah d’accord ! Pourquoi pas 15 milliards ! Puis 10 millions, puis 5, puis... enfin, le chiffre le plus raisonnable étant selon moi autour de 24 personnes, déplacées pas toujours contre leur gré, des gens à la recherche d’un emploi, souvent, comme c’est le cas encore aujourd’hui, et de conditions sanitaires plus favorables. »