Bana Alabed, la petite Syrienne d’Alep qui racontait les bombardements des méchants Russes, a touché le monde entier. Ses grands yeux manga qui lui dévorent le visage expriment toute la souffrance des Syriens innocents, et des plus innocents d’entres eux : les enfants. Pourquoi est-ce qu’on vous raconte l’histoire de Bana ? Parce qu’elle a envoyé une supplique au nouveau président français, Emmanuel Macron. À peine élu, il recevait un message de l’Ange de l’Espoir.
This is my message to President Emmanuel Macron. pic.twitter.com/kDlYegfkDg
— Bana Alabed (@AlabedBana) 7 mai 2017
Bana avait déjà osé braver les frontières verticales en appelant en avril le président Donald Trump en personne à bombarder les ennemis de la Syrie, et elle priait pour une invasion américaine. À 7 ans, une telle connaissance de la géopolitique force le respect. Bana aurait peut-être pu en profiter pour lui soumettre son propre plan à base d’action concertée entre bombardements aériens et avancée terrestre. Un carpet bombing de la Flotte et de l’US Air Force qui aplatit et étourdit l’ennemi, qu’on pourra ensuite tranquillement cueillir au sol. Ou enterrer dans les tranchées comme pendant la première guerre du Golfe.
« Cher président, faites quelque chose pour les enfants du monde. Pensez à leur éducation et à leur vie. Chaque enfant doit pouvoir aller à l’école. Merci »
Bana aurait pu en profiter également pour demander à Macron de faire monter les taux d’intérêts d’un point, de baisser les charges sur les entreprises (si possible les plus grosses, qui bouffent déjà tous les prêts imaginables au détriment des moyennes et des petites), de résoudre la crise des banlieues et du faux socialisme. Sans oublier de statuer sur l’ISF et la fiscalité des riches, afin de faire revenir tous nos millionnaires partis en Belgique ou à l’étranger planquer leur fric pendant que le peuple crève la dalle. Bana aurait aussi pu avoir une petite pensée pour François Ruffin, qui a appelé, afin de faire barrage au fascisme, à voter pour son pire ennemi. Ce que les gens de gauche ont été obligés de faire pendant cette campagne dépasse en horreur tout ce qu’on peut imaginer. Denis Robert aussi y est passé. La moulinette antifasciste a eu raison de toutes les raisons !
RFI ou la macronisation des esprits à marche forcée
On sent que quelque chose est en train de changer, en France. Par exemple, la grande station internationale publique RFI, au lieu de fêter la victoire des Alliés du 8 mai 1945, fête le massacre de Sétif. On rappelle qu’au cours de sa tournée en Algérie, destinée à capter une bonne partie du million de votes des Algériens de France, naturalisés ou pas, Emmanuel avait affirmé que la France s’était montrée coupable de « crimes contre l’humanité ». Si c’était le prix de quelques centaines de milliers de voix, histoire de se qualifier en finale, il ne fallait reculer devant rien, devant aucun reniement.
Le nombre de tués reste encore, 70 ans après les faits, difficile à évaluer. L’histoire algérienne retient traditionnellement le nombre de 45 000 victimes tombées sous les balles de l’armée, de la police ou des milices de colons français. Du côté des autorités françaises, on estime que ce sont 1 500 musulmans et 103 Européens qui ont perdu la vie pendant cette période de rares violences qui prendra fin officiellement le 22 mai 1945, mais qui en réalité se poursuivra encore plusieurs semaines.
L’américanisation de la France en marche
Aussitôt, pour ne pas perdre la bienveillance du nouveau pouvoir, francetvinfo, la télé publique sur le Net, dégaine son article antifrançais. Sous un cocorico de pacotille, à l’image des drapeaux BBR qui jonchaient le carrousel du Louvre dimanche soir après 20 heures. Le nouveau pouvoir antifrançais a compris qu’il fallait foutre du drapeau français sur la foule, afin de ne pas se faire trop remarquer. Il s’agit cette fois de l’annonce magnifique qu’une Française pourrait glaner le titre de « meilleur prof du monde ». Une catégorie qu’on ne connaissait pas mais qui sent le mondialisme à plein tubes.
Marie-Hélène organise aussi des Skype avec des auteurs américains. Mais elle va encore plus loin et change les règles. Dans sa classe, on fait les devoirs en cours et les leçons s’apprennent à la maison. C’est ce qu’on appelle la méthode inversée venue des États-Unis. Marie-Hélène Fasquel est la seule française en lice pour remporter le titre de meilleur professeur du monde.
Il restera de cette campagne 2017 au puissant fumet d’extorsion électorale une image fort symbolique : l’exhortation à voter (Macron, cela va sans dire) de la bécasse de Canal+ Daphné Bürki. Sur l’air de You got the power – « vous avez le pouvoir » – elle invitait les croyants de la Démocratie à se bouger « dimanche » contre le Fascisme, une louable intention. En vérité, les gens n’ont aucun pouvoir, sauf celui d’abonder dans le sens du pouvoir. La domination américaine en France dure bon gré mal gré depuis le 8 mai 1945, et le bel Emmanuel en est l’éclatante incarnation.
Cependant, ce gouverneur venu de Rome et imposé aux Gaulois aura fort à faire avec les tribus rétives d’une Gaule en fusion.