Aujourd’hui, lundi 23 mai 2016, est un grand jour pour la Démographie. Pour la démocratie, pardon. À « férier » absolument. Au Festival de Cannes, le lobby LGBTGC (gay + gauche caviar) qui pleurniche sur les pauvres et les gays avec Xavier Dolan et Ken Loach (probablement récompensé pour avoir évité l’œuvre de propagande propalestinienne) a gagné. Bien 1, Mal 0. En Autriche, le candidat de l’Amour opposé au candidat de la Haine a aussi gagné. Bien 2, Mal 0. Dans ta face, le Mal !
Et si on ajoute la victoire assurée d’Hillary contre Donald, on peut chanter « Et un, et deux et trois zéro » ! Eh non. Donald Trump a été donné gagnant face à la candidate du Love Hillary Clinton, par un sondage du Washington Post. Ça alors. C’est le seul point noir du jour, qui éclaire d’une lumière sombre ce qui aurait pu être une grande date pour l’humanité, l’Amérique, la France, et tous les humains qui souffrent, surtout s’ils sont gays. Tiens, exemple de gay qui souffre : Mathieu Galipette, le président de Radio France, épinglé par la Cour des comptes pour des nuits en palace et des restos 3 étoiles. Ça sert à quoi d’être président si on peut pas bouffer, boire et baiser haut de gamme et aux frais de la princesse ?
Cela fait donc, si on sait encore calculer malgré le najatisme ambiant, 2 points pour les forces du Bien (Cannes, Autriche) et 1 pour les forces du Mal (Trump). Ainsi va le monde. Pourtant, tout avait failli basculer, à la mi-temps, en faveur des forces du Mal. On est passé à côté du précipice !
En effet, avant le comptage des 900 000 voix issues du vote électronique, le candidat du FPÖ, le parti populiste autrichien, Norbert Hofer, menait 51,8 à 49,1. Le tout ne fait pas 100 parce qu’il y a des chiffres derrière les virgules. Ne vous affolez pas tout de suite en criant au complot démocratique.
À ce moment crucial, toute l’Europe, les yeux rivés sur le scrutin, sortait la grosse caisse médiatique : les people de France, les hommes politiques de gauche, de droite, se mêlent soudain des affaires intérieures viennoises et donnent des consignes de vote aux Autrichiens. Même le grand réalisateur de reportages à moitié truqués en banlieue noire et arabe, Élie Chouraqui, s’en mêle. C’est dire l’importance du truc. On ne voit pas trop l’incidence sur sa carrière ou sur sa personne, mais c’est pas grave, il doit y avoir un lien mystérieux et secret entre le producteur qui monte des comédies musicales et le pays de Mozart. Les voix du Seigneur européiste sont impénétrables.
Toujours est-il que ça a marché : les Autrichiens ont pris peur – ou alors le vote a été truqué mais ne comptez pas sur nous pour le dire, ou ne serait-ce que l’évoquer du bout des lèvres – et ils ont voté pour l’Europe, c’est-à-dire pour le chaos migratoire, le chômage de masse, le terrorisme permanent et Hillary.
Tiens, qu’est-ce la candidate gay sanguinaire et alcoolique vient faire là-dedans ? Eh bien on va vous le dire. C’est la même ligne oligarchique, qui joue sur les mêmes peurs, mais qui provoque les mêmes drames, tout simplement. Oui, sanguinaire, alcoolique et en mauvais état. Dixit son bilan de santé assez désastreux : la compagne de Bill se lèvet le matin complètement dans le pâté, ne se souvenant pas de qui elle est et de qu’est-ce qu’elle fout là. C’est écrit dans la presse américaine alors Keep quiet (prononcez « kipe couette »), comme disent les juges arbitres à Roland-Garros.
Il faut savoir qu’au départ de la course présidentielle US, tout le monde se foutait de la gueule de Trump. Son âge, son fric, ses lubies, c’était un peu le Jacques Cheminade de là-bas. Sauf que maintenant le gag s’est transformé en cauchemar… pour ceux qui pensaient que la porte-parole du lobby militaro-industriel israélo-américain allait gagner les doigts dans le sion. Un vote, c’est jamais gagné à l’avance. Ça ressemble à ces moments de direct à la télé, où un imprévu populiste peut toujours surgir. Un dérapage de cerveau malade. Le peuple aurait-il lui aussi le cerveau malade ?
En parlant de vote, revenons à Cannes et à son palmarès que même les Cahiers du Cinéma ont qualifié de grotesque. Imaginez, il y avait Vanessa Paradis, une sommité culturelle, dans le jury… Un parachutage inexplicable. En 1944 ça avait encore du sens le parachutage, on pense à l’opération Eiche du général Kurt Student à Gran Sasso, par exemple. Mais en 2016, dans un jury d’intellectuels du cinéma… Dernière possibilité : le fait du prince Lescure, le nouveau patron du raout mondain mondial.
Eh bien ce jury de cinéphiles a donc contre toute attente voté pour Ken Loach, le réalisateur social (propauvres) qui descend, et pour Xavier Dolan, le réalisateur gay qui monte. Ils ont voté exactement comme il fallait, contre le mauvais goût populaire et le bon sens. Sans même parler de rationalité. Ça ne vous rappelle rien ? Hofer, Hofer et les Autrichiens ! Là aussi, on pourrait imaginer un jury – secret, hein – qui se réunit et qui décide, alors que le peuple est majoritairement contre, que le Bien va gagner. Et le Bien gagne. Comme quoi la voix des médias compte double, dans un vote. Histoire de corriger le mauvais choix populaire.
La bombe populiste a failli emporter le laboratoire autrichien. La Bête Immonde a perdu. La France, sous la menace d’une vague populiste, va mieux.
Pour combien de temps ?