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Un jeune sur cinq en quête d’emploi trois ans après ses études

Plus d’un jeune sur cinq n’avait pas réussi, en 2013, à décrocher un emploi, trois ans après sa sortie du système scolaire, selon une étude publiée mardi par le Céreq, montrant aussi que les peu ou pas diplômés sont plus que jamais exposés face à la crise.

Le Centre d’études et de recherches sur les qualifications s’est penché en 2013 sur le sort des quelque 700 000 jeunes sortis trois ans auparavant du système scolaire. Il s’agissait de voir comment cette « génération 2010 » s’est insérée dans la vie professionnelle, dans un contexte particulièrement difficile : un marché du travail sinistré par la crise financière et la crise de la dette, une forte poussée du chômage et la diminution des contrats aidés destinés aux jeunes (la montée en charge des emplois d’avenir voulus par François Hollande n’opérant qu’en 2013). 48 % de chômage chez les non-diplômés

Résultat : 22 % des 33 000 jeunes interrogés cherchaient toujours un emploi en 2013, soit le plus haut niveau observé depuis que ce Céreq a lancé ce type d’enquêtes, en 1992.

La crise a en outre encore accentué les disparités entre les jeunes diplômés et les jeunes peu ou pas diplômés : le taux de chômage des non diplômés a atteint ainsi le niveau record de 48 %, trois ans après leur sortie du système scolaire. Ils ont « en moyenne passé autant de temps au chômage qu’en emploi », relève le Céreq. Les titulaires d’un CAP ou d’un BEP, même s’ils sont moins mal lotis, ont vu aussi leurs difficultés s’aggraver, avec un taux de chômage qui a augmenté de 15 points par rapport à la génération précédente.

Plus le niveau de formation augmente, plus le risque de chômage diminue. 70 % des diplômés du supérieur court (BTS-DUT) ont trouvé leur premier emploi en moins de trois mois, mais leur situation est plus difficile que celle de leurs prédécesseurs. En revanche, ingénieurs, titulaires d’un doctorat ou diplômés des formations médico-sociales supérieures sont ceux qui ont rencontré le moins de difficultés. Fait nouveau : les jeunes femmes de cette « génération 2010 », plus diplômées, ont mieux résisté à la crise, avec un taux de chômage (21 %) globalement

 

Voir aussi, sur E&R : Un Français sur trois consacre au moins la moitié de ses revenus à se loger

Des clés pour comprendre la situation en France, sont disponibles chez Kontre Kulture :

 






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16 Commentaires

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  • #782511
    Le 9 avril 2014 à 14:26 par Francis Lagneau
    Un jeune sur cinq en quête d’emploi trois ans après ses études

    Il faut se diriger vers les métiers manuels qui seront, selon moi, beaucoup plus porteurs à terme. Le secteur tertiaire est saturé.
    Je conseille à tout le monde de lire ’’ L’éloge du carburateur" de Matthew B. Crawford qui donne une bonne analyse sur la comparaison travaux manuels/travaux de bureaux (ou intellectuels).

     

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  • #782527

    Il y a 2 raison pour avoir un emploi
    Le remplacement ou la création

    Prenons le remplacement
    normalement suite au papyboom il devrais y avoir des emploi qui se libère en masse
    Sauf que ces emploi sont dans l’industrie
    Or une grande partie a était délocalisé au fur et a mesure que l’emploi se libère

    Prenons la création
    Normalement suite au avancée technologie ,il devrais y avoir des emploi en masse qui se crée
    Sauf que ces emploi sont dans l’industrie
    Or une grande partie des Etudiants veulent de l’argent facile ,sont inculte,n’ont pas la tête d’être patron ,préfère être employé (pole emploi) ,ne reçoive pas la confiance des banquiers etc...

     

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  • #782618

    Au tout début des années 80, le physicien théoricien Jean-Marc Lévy-Leblond écrivait déjà que la plupart des doctorants en science ne trouvait pas de boulot dans leur discipline. Il a écrit des pages hallucinantes sur la réalité professionnelle après le doctorat. Depuis, les choses n’ont fait que s’aggraver.

     

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  • #782624

    Pourquoi il n’y a pas de boulot pour les diplômés ? Parce que les entreprises n’ont pas besoin de gens intelligents mais de perroquets : des personnes qui savent appliquer des algorithmes. Pourquoi ? Parce que les consommateurs veulent des "produits" et non pas des "livres" qui permettent de comprendre le monde grâce à des travaux de chercheurs.

     

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  • #782688
    Le 9 avril 2014 à 17:34 par big boss ground zeroes
    Un jeune sur cinq en quête d’emploi trois ans après ses études

    heureusement que je suis sorti rapidement du système éducatif .

     

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  • #782905
    Le 9 avril 2014 à 20:43 par françaisconverti
    Un jeune sur cinq en quête d’emploi trois ans après ses études

    Il faut remettre je pense l’étude dans son contexte, beaucoup de jeunes refusent les offres d’emplois car il préfère vivre avec les diverses aides de l’Etat qui rapporte plus qu’un contrat salarial. Ensuite beaucoup de jeunes veulent des boulots "pépères", donc n’accepte pas les offres actuels car il y en a pas....

    Après ses études, pour ne pas faire partie de ceux qui cherchent, il faut accepter un boulot de m***e payé au SMIC (revenu bientôt universel) et dans des conditions médiocre. Au final cela fait regretter d’avoir perdu tant de temps à faire des études car on se retrouve au même niveau, si ce n’est plus bas, que ceux qui ne foutaient rien ou vendaient du shit à 14 ans au collège.

    de Bac +2 à Bac +5 pour travailler à l’usine^^. Je vous conseille d’éviter le domaine du commerce, pour voir des clients se payer des produits que vous ne pourriez, vous en trimant, eux avec les aides de l’Etat.

    Au final on accepte un boulot plus par question d’honneur et de principe, mais certainement pas dans notre intérêt financier, et encore moins physique, social et psychologique.

     

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  • #783058

    le système ’’scolaire’’ qui serait censé éduquer les gens a avoir la pensée critique et le sens de l’objectivité, fait tout le contraire !! Il créé des robots formatés et bien endormis pou remplir les corporations criminels de main-d’oeuvres inculte et docile !

     

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  • #783375

    Mais non ! il faut se souvenir de Jean Sarkozy qui devait prendre la présidence de l’Epad, le plus important établissement public d’Europe, à 23 ans alors qu’il triplait sa 2è année de droit et avec le soutien de Ministres de la République ! Et Thomas Fabius ? Pas de revenus, pas de patrimoine ( connu) , qui touche ( touchait ?) les allocations chômage et la Monte Paschi lui prête 8 millions e pour s’acheter un appartement à ce qu’on lit. .Nos enfants au chômage n’ont que ce qu’ils méritent et nous aussi les parents C’est le message adressé à la France et aux Français par les politiques....

     

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  • #783841
    Le 10 avril 2014 à 20:44 par Mik Ezdanitoff
    Un jeune sur cinq en quête d’emploi trois ans après ses études

    Perso j’ai fait un métier manuel,très physique de surcroît.Jamais été au chômage,et aujourd’hui je suis patron.MAIS,j’ai très peu profité de la vie dans ma jeunesse.De plus,les métiers manuels sont parfaits pour se faire cracher à la gueule par les gonzesses.Essayez de draguer en disant que vous êtes boucher ou ébéniste...

     

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  • #795254

    Conseil pour ceux/celles qui vont en fac :
    1) faites au moins deux licences en meme temps ( correspondance si necessaire)
    2) profiter de la fac pour voyager : moi j’avais fait le japon tout frais tout payes pour 6 mois. Et c’est un pays assez cher. J’ai aussi fait Londres, l’Espagne. Payes par l’Etat.
    3) profitez de la fac pour faire autant de stages que possible. Si on n’a pas de famille deja dans le milieu c’est le meilleur moyen de se faire du "piston", et oui le piston ca compte. 6 stages/an pendant 4 ans : ca permet au moins d’avoire 10 personnes qui aident pour la recherche d’emploi. Durant les stages : soyez motives. Aussi, c’est plus facile de faire des stages en tant qu’etudiant.
    4) soyez aussi actifs dans les associations ( sportives, artistiques, etc...) : les contacts ca compte

    5) le PLUS IMPORTANT : entrez dans un domaine que vous adorez. Car si vous aimez ce que vous faites, vous n’aurez pas l’impression de travailler. En stage, vous serez actif, motive, curieux...

    Quand a moi, j’avais trouve mon boulot avant de finir mon master.
    Actuellement a la surprise generale, et un salaire bien superieur a ce que quelqu’un de la fac
    pouvait esperer !
    le doctorat etait ensuite finance par ma boite.
    Une fois le doctorat obtenu, je me suis mis a mon compte - aux grand chagrins de mon patron - et je m’en portes tres bien.
    Maintenant, apres ces annees d’experience, j’envisage de prendre mon premier(e) employe(e).
    Et pour etre different, je vais chercher quelqu’un avec experience de plus de 50 ans.

    Je poste ca de sorte que vous realisez quelques moyens de s’en sortir.

     

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