Amnesty International France (AIF) lance une campagne contre l’impunité des criminels de guerre, qui bénéficient de législations favorables dans des pays d’accueil comme la France. On y reconnaît un méchant nord-Coréen, un méchant Syrien, un méchant Congolais, mais pas le méchant Israélien. Sûrement un oubli.
Geneviève Garrigos, présidente d’AIF :
« Aujourd’hui n’importe quel suspect de crimes contre l’humanité, criminel de guerre ou de génocide, de Bachar el-Assad à Kim Jong-un en passant par le chef d’une milice en RDC peut venir en France et y séjourner sans craindre d’être arrêté et entendu par la justice française. La compétence universelle s’applique en France sans restriction pour les crimes de torture et de disparition forcée, mais pas pour les crimes contre l’humanité, crimes de guerre et de génocide, il faut que cela change ».