Un haut commandant des Gardiens de la révolution a été tué "par les terroristes de Daech", selon un communiqué iranien.
Un haut commandant des Gardiens de la révolution iraniens a été tué jeudi en Syrie, "lors d’une mission de conseil dans la région d’Alep" (nord), selon un communiqué de cette armée d’élite du régime islamique publié vendredi.
L’État islamique accusé
Le général Hossein Hamedani a été tué "par les terroristes de Daech", affirme le texte publié sur le site des Gardiens de la révolution, sans préciser exactement dans quelles circonstances. Selon le communiqué, le général Hamedani "a joué un rôle important pour (...) renforcer le front de la résistance islamique dans la guerre contre les terroristes". Le général Ghassem Souleimani, chef de la force al-Qods, chargée des opérations extérieures des Gardiens, se rend régulièrement en Syrie, mais également en Irak.
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Les jihadistes se rapprochent de la ville d’Alep
Les djihadistes ont chassé les rebelles d’une série de positions au nord de l’ancienne capitale économique du pays, rapporte l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
« L’EI n’a jamais été aussi proche de la ville d’Alep, c’est sa plus grande avancée vers » la deuxième ville de Syrie, a indiqué à l’AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l’ONG proche des rebelles, qui affirme disposer d’un large réseau de sources à travers le pays en guerre.
D’après ses sources, l’EI a chassé des groupes rebelles, au prix de violents combats durant la nuit, des localités de Tall Qrah, Tall Soussine, Kafar Qares mais surtout de la base de Madrasat al-Mouchat, aux mains des rebelles depuis 2012. « Des dizaines de combattants des deux bords ont été tués », selon M. Abdel Rahmane.
Avec la prise de ces positions situées au nord d’Alep, le groupe djihadiste est désormais à une vingtaine de kilomètres de la ville et « sur la ligne de front avec les troupes du régime de Bachar el-Assad », notamment près de la zone industrielle de Cheikh Najjar.
L’EI a progressé notamment à partir du nord-est d’Alep, où il contrôle des villes et localités notamment Al-Bab, un de ses fiefs. Alep est ravagée par la guerre depuis 2012 et divisée entre des secteurs ouest aux mains du régime et est sous contrôle rebelle.
Nouvelles frappes françaises
Plus à l’ouest, l’armée française a mené dans la nuit de jeudi à vendredi une nouvelle frappe contre un camp d’entraînement de l’EI à Raqqa, chef-lieu des combattants djihadistes en Syrie, a annoncé le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian.