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Le 1er mai, contrairement à ce que les gens de droite et les complotistes pourraient penser, on bosse, sur France Inter. Du moins il y a une émission, possiblement enregistrée. Et sur la matinale, le couple Demorand-Salamé reçoit Thierry Ardisson, qui sort un nouveau livre.
Son rêve a toujours été d’écrire, malheureusement, il payait des auteurs à la place, ça n’aide pas. C’est comme l’équipe d’Angleterre de foot, il y a une quinzaine d’années, qui était médiocre parce que les clubs attiraient la plupart des stars étrangères et n’avaient quasiment plus de joueurs locaux. À l’arrivée, l’équipe de la Rose n’avait plus que des remplaçants...
Aujourd’hui, et particulièrement depuis 2021, les Anglais, toujours un peu lents à la comprenette, ont pigé : leurs joueurs sont au niveau, mais c’est aussi une histoire de génération. Parfois, il y a un trou générationnel, on n’y peut rien. Par exemple, chez nous, c’était le millésime 2010, avec les crétins de Knysna et l’entraîneur d’extrême gauche, genre on va faire de l’autogestion, à la manière des républicains espagnols, on a vu le résultat.
Mais on n’est pas là pour parler de foot, même si ça peut être intéressant, et qu’il y a de la politique et de la socio partout. Revenons à notre mouton noir, Thierry. On a écouté le début de l’émission, avec le pitch du livre, et on s’est dit OK, heureusement que Thierry a payé des auteurs pour paraître brillant en plateau. Parce que l’histoire de l’animateur qui se fait buter, comme roman...
« Tout le monde meurt, à part Jésus, tout le monde est mort »
Le clou de cette émission sans intérêt, c’est quand la Gluckswoman attaque à 8’37 en lisant un passage de la bible ardissonienne...
Gluxette : J’ai toujours mis un point d’honneur à inviter des infréquentables, écrivez-vous, mais Dieudo et Soral c’est plus possible, depuis longtemps.
Thierry : Non, mais non. Un jour j’ai viré en direct, ce qui se fait jamais en télé puisqu’en général à la télé, quand on vous veut plus, quand votre attachée de presse appelle on vous dit oui, on est occupés en ce moment on est... Moi je lui ai dit là, sur le plateau, devant tout le monde, je lui ai dit je t’inviterai plus, parce qu’il était encore parti dans les, c’est l’époque où il avait pas eu son argent du CNC pour faire son film sur la traite des Noirs, et il disait les juifs ils ont toujours de l’argent pour parler de la Shoah. Donc il était là-dedans, bon, moi j’ai laissé dire deux fois et puis après...
Gluxette : Stop.
Thierry : Et donc je lui ai dit je veux plus te voir, donc c’était fini, Dieudo, et Soral c’est pareil, enfin je veux dire non, y a un moment on peut pas donner la parole à des gens qui disent des conneries.
Le ne men culpa de Laurent
Et BHL, alors ? Il dit des conneries du matin au soir dans les médias, en plus il est dangereux, et Thierry l’a invité plusieurs fois, au point d’en faire presque un chroniqueur, donc argument irrecevable.
Quant à Baffie, c’est la carpette intégrale qui rétropédale sur ses vannes aux invités (mais pas sur BHL). Le fiottard fait du MeToo rétroactif. Décidément, la lâcheté est la qualité numéro un des créatures des médias.
Le mea culpa de Laurent Baffie sur les "années Ardisson"
"Sans le trash et sans les punchlines, [l'émission] n'aurait jamais connu le succès qui a été la sienne !", réagit @PhDavidMtb dans son coup de gueule du jour pic.twitter.com/fbcvhGy0R0
— Sud Radio (@SudRadio) April 14, 2025
