Plusieurs articles dans les médias britanniques confirment que les Forces spéciales britanniques (UKSF) entraînent les rebelles syriens.Le modèle sous-jacent est similaire à celui de la Libye où les Special Air Services (SAS) britanniques étaient sur le terrain avant le lancement de l’intervention militaire de l’OTAN.
Une intervention de l’OTAN, calquée sur celle de la Libye, est envisagée en vertu de la responsabilité de protéger (R2P). L’Armée syrienne libre (ASL) est une création paramilitaire de facto de l’OTAN. Les reportages confirment que des agents de l’armée et du renseignement sont déjà sur le terrain en Syrie :
Il ya de plus en plus de rumeurs indiquant que les Forces spéciales britanniques assistent d’une manière quelconque les forces alignées contre le régime syrien.
Des reportages de la fin novembre de l’an dernier mentionnent que les Forces spéciales britanniques ont rencontré des membres de l’Armée syrienne libre (ASL), le bras armé du Conseil national syrien. Le but apparent de ce contact initial était d’établir la puissance des forces rebelles et d’ouvrir la voie à toute forme future d’opération d’entraînement.
Des reportages plus récents ont indiqué que des Forces spéciales britanniques et françaises ont entraîné activement des membres de l’ASL sur une base en Turquie. Certains reportages mentionnent qu’un entraînement a lieu également en Libye et au nord du Liban. Des agents du MI6 britannique et du personnel de l’UKSF (SAS/SBS (Special Boat Service)) auraient entraîné des rebelles pour le combat en zone urbaine et leur auraient fourni des armes et de l’équipement. Des agents de la CIA et des forces spéciales des États-Unis apporteraient de l’aide aux rebelles dans le secteur des communications. (British Special Forces Training Syrian Rebels ?, Elite UK Forces, 5 janvier 2012. C’est l’auteur qui souligne.)
Ces reportages confirment sans équivoque une interférence étrangère dans les affaires d’un État souverain.Il ne s’agit pas d’une révolte populaire. L’insurrection ainsi que les meurtres de civils ont été commandités dès le début par des puissances occidentales.
Des agents des États-Unis, du Royaume-Uni et de la Turquie fournissent des armes aux rebelles, en violation du droit international. Des reportages confirment que les rebelles sont des tireurs qualifiés et des membres d’organisations associées à Al-Qaïda.
La Grande-Bretagne se prépare à un combat en Syrie qui pourrait être plus important et plus sanglant que la bataille contre Kadhafi. Le ministre de la Défense dresse des plans secrets pour une zone d’exclusion aérienne sous l’égide de l’OTAN, mais celle-ci doit d’abord être appuyée par le Conseil de sécurité des Nations Unies.
Alors que les troubles et les tueries s’intensifient au sein de l’État arabe en crise, un représentant de la sécurité a révélé que des agents du MI6 et de la CIA sont déjà en Syrie pour évaluer la situation.
Des forces spéciales discutent également avec des soldats dissidents.
Ils veulent savoir de quelles armes et de quels instruments de communications les forces rebelles auront besoin si le gouvernement décide de les aider.
Une source bien placée a affirmé : « Le MI6 et la CIA sont en Syrie pour infiltrer et connaître la vérité. ».
« Nous avons les SAS et les SBS qui ne sont pas très loin. Ils veulent savoir ce qui se passe et se renseignent surl’équipement dont les soldats dissidents ont besoin. (Deborah Sherwood, Syria will be bloodiest yet, Daily Star, 1er janvier 2012.)